Le jeudi 23 juin, Kindia a abrité la cérémonie de lancement officiel du projet d’amélioration participative des conditions d’égalité des droits et d’autonomisation économique des femmes et filles. L’initiative est du centre d’appui pour le développement économique et social avec le financement de ENABEL.
C’est dans ce cadre qu’une vingtaine de journalistes issus de plusieurs médias de la capitale Conakry et de l’intérieur du pays sont réunis pour suivre une formation sur la prise en charge des questions d’accès des femmes à leur droit.
La cérémonie d’ouverture a connu la présence du préfet de Kindia, Abdel Kader Mangué Camara, la représentante locale d’Enabel et des responsables de l’ONG APaCED-AEF.
Mamadou Aliou Bah secrétaire exécutif de l’ONG CADES-Guinée a expliqué les objectifs de cette session de formation. « Ce projet réalise beaucoup d’activités en terme de promotion des droits des femmes. Il y a des concertations qui sont organisées au niveau territorial sur l’axe Conakry- Kindia-Mamou pour que les acteurs locaux discutent des questions de droit des femmes au lieu de venir avec des solutions faites. On ouvre la parole et les communautés discutent pour qu’on trouve des idées d’actions à mettre en œuvre. Donc cette formation vient renforcer tous les dispositifs de sensibilisation et de plaidoyer au niveau local et national pour que tous les obstacles liés à l’accès des femmes à leurs droits soient pris en compte par la participation du local dans les réflexions, dans les propositions des idées d’actions », a t-il laissé entendre.
Durant cinq jours, les participants vont réfléchir pour identifier les difficultés et proposer des solutions pour le respect des droits des femmes et leur indépendance économique.
Pour sa part, Anne Flahot, responsable d’Enabel a parlé de ses attentes à l’issue de cette formation. « C’est de pouvoir écouter leurs recommandations sur la manière de prendre en charge ces questions de visibilité, des problématiques rencontrées par les femmes qui entreprennent dans les médias guinéens. Je pense que si les femmes participaient à la même hauteur que les hommes à la croissance économique inclusive, c’est plusieurs milliards de francs guinéens mais aussi d’euros qui pourraient contribuer au développement de nos communautés, de nos pays », explique-t-elle.
Abdel Kader Mangue Camara, Préfet de Kindia s’est réjoui de l’organisation de cette activité dans sa juridiction. «Renforcer les capacités des femmes pour leur autonomisation pour qu’elles se développent est un ouf de soulagement pour notre pays. L’État vient d’octroyer 50 milliards à 300 groupements de femmes de la République de Guinée pour leur autonomisation, pour leur développement. Donc l’État accorde une importance capitale à l’autonomisation et au développement des activités des femmes dans ce pays », s’est-il félicité.
Cette session de formation prendra fin le lundi prochain.
Diop Ramatoulaye
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