Lors de la présentation de l’avant-projet de la nouvelle constitution guinéenne, le lundi 29 juillet 2024, au Palais du Peuple par la commission ad hoc et constitutionnelle du Conseil National de la Transition (CNT), les acteurs socio-politiques présents ont partagé leurs premières impressions. Parmi eux, Dr Ousmane Kaba, président du Parti de Développement et de l’Espoir (PADES), a salué le « travail sérieux » réalisé par le CNT. Cependant, le leader politique a indiqué qu’il attend de parcourir le contenu en détail avant que son parti ne se prononce officiellement.
« En ce qui concerne le contenu, c’est trop tôt. Il faudrait que nous ayons les documents qu’on fasse l’exégèse de ces documents et qu’on essaie de voir tous les points fondmanetaux, les points critiques de toute constitution. Pour le moment, on ne peut rien dire du contenu puisque nous avons juste écouté les discours, il va falloir lire les texte maintenant. Vous savez que c’est une constitution qui est suffisamment longue avec beaucoup de pages. Donc, il faut que le parti se prononce sur le contenu et tous les points critiques. Il faut qu’on se retrouve et qu l’on discute de cela, notamment de ce parlement bicaméral. Est-ce que des pays comme la Guinée ont besoin de deux institutions (parlementaires)? C’est une question légitime. Il y’a des intengibilités dedans mais notre expérience de l’ancienne constitution, il y’avait une forte intengibilité qui a quand-même été foulée au pied par celui qui était au pouvoir (Pr Alpha Condé). Donc, au delà des textes juridiques, je crois que c’est la capacité des hommes à adhérer à la mouvance démocratique qui est vraiment plus sage pour le pays, c’est important. On a déjà une constitution, ce n’est pas mal, voyons ce qu’elle a contient », a expliqué Docteur Ousmane Kaba.
Mamadou Macka Diallo
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