,

Axe Hamdallaye-Bambéto: le calme est revenu, les festivités se poursuivent

Quelques heures après le démarrage du carnaval de l’axe Gn64 pour la célébration du 2 octobre, des heurts ont éclaté entre pro et anti célébration sur l’axe.

Dans la foulée, la police est intervenue en lançant du gaz lacrymogène. Le bus du carnaval et d’autres engins roulants ont fait les frais de la colère. Tout a été endommagé. La circulation perturbée.

Quelques temps (15heures) après, tout est rentré dans l’ordre. Les festivités se poursuivent comme prévu.

“L’axe Gn64 est un ensemble de plus d’une dizaine de mouvements qui existe sur l’axe Le Prince. Nous avons tenu à organiser ces différentes activités pour rendre hommage, commémorer nos martyrs de 1958 à nos jours. Ceux qui ont perdu la vie en luttant pour que la Guinée soit un pays démocratique. Nous avons jugé nécessaire de mettre en branle nos voix et célébrer autrement le 02 octobre sur l’axe Le Prince”, a précisé Barry Amadou, membre du comité d’organisation de l’axe Gn64, qui a ensuite fustigé le comportement de ces jeunes anti carnaval.

Depuis la nuit, nous avons eu des informations comme quoi, certains jeunes ont reçu de l’argent pour boycotter notre activité parce que notre organisation a vraiment pris une ampleur nationale, du reboisement jusqu’au sacrifice, tout a été une réussite et certains ne sont pas contents de ça. Depuis hier, on nous a dit que les autorités n’étaient pas d’accord que nous fassions un carnaval. Mais nous, on a dit que le 02 octobre est une date historique, tout ce qu’on peut faire c’est de les informer. Comme ils ont vu qu’on ne va pas désister, selon nos informations, ils ont distribué de l’argent à certains jeunes de Hamdallaye pour tenter d’empêcher le carnaval. Il y a eu des jets de pierres entre les caravaniers et un groupe de jeunes… Malgré ces couacs, nous allons continuer notre célébration avec le concert géant avec Tati Tati, King Alasko et d’autres vedettes et talents cachés”, a-t-il rassuré.

Au moment où nous quittions les lieux, des dizaines de personnes étaient encore sur place.

Diop Ramatoulaye

Articles similaires