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Bah Oury sur les évènements de 2007: «On espérait qu’avec ces images, la Guinée aurait pu évoluer… »

La marche  du 22 janvier 2007  pour dénoncer la mauvaise gouvernance du régime de feu Général Lansana Conté a laissé de mauvais souvenirs au peuple de Guinée en raison de sa violente répression par l’armée. Plusieurs dizaines de morts et d’importants dégâts matériels ont été enregistrés à Conakry et à l’intérieur du pays.

Sur Lynx FM ce vendredi, le président de l’union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG), Bah Oury qui a été l’un des artisans de cette marche historique est revenu sur ce triste souvenir.

« Je dois dire que j’éprouve un profond sentiment de tristesse par rapport aux sacrifices qui ont été consenti pour permettre à la Guinée d’évoluer dans le sens démocratique de la manière la plus respectueuse des principes des libertés publiques, de respect des droits de l’homme et de la meilleure gouvernance. Le 22 janvier 2007, dans le cadre de cette grande mobilisation historique des forces sociales accompagnées par les forces politiques, la jeunesse guinéenne de l’époque s’est impliquée de manière active pour exprimer son désir de changement, mais une démarche qui a été festive au départ s’était terminé dans la soirée avec plusieurs dizaines de personnes tuées avec une grande férocité et une grande barbarie aux vues et au sus du monde entier », a martelé Bah Oury Président de l’UDRG.

De nos jours, les crises socio-politiques interminables et qui font des victimes continuent. Le leader politique estime qu’il y a toujours des « forces obscures qui veulent immobiliser la Guinée ». « On espérait qu’avec ces images, la Guinée aurait pu évoluer mais malheureusement les forces obscures qui veulent immobiliser la Guinée dans une démarche et dans une vision toujours sanguinaire sont toujours très présentes au niveau des instances de décisions publiques. Ce qui fait que nous ne faisons que répéter malheureusement le triste anniversaire du 22 janvier 2007 », a soutenu le président de l’UDRG.

À souligner que 14 ans après ces douloureux événements, les responsabilités ne sont toujours pas situées.

Mamadou Macka Diallo

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