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BEPC et CEE 2023: “Les résultats reflètent la réalité des efforts fournis par les élèves”, selon Aboubacar Soumah du SLECG

Après l’examen d’entrée en 7ème année, le brevet d’étude du premier cycle (BEPC) a livré son verdict dans la soirée du lundi 03 juillet 2023 avec un taux de réussite de 34,05% contre 9% l’année dernière. Un résultat qui réjouit Aboubacar Soumah secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de de Guinée (SLECG).

“C’est vraiment une satisfaction morale du côté du syndicat en général. Ces résultats reflètent la réalité des efforts fournis par les élèves. Les examens qui ont été organisés de l’entrée en 7ème année jusqu’au Bac en passant par le BEPC, depuis 30 ans il n’y a pas eu du sérieux comme cette fois-ci. Donc, c’est ce qui fait que ces résultats là sont des bons résultats.

Contrairement à l’année dernière où l’entrée en 7ème année c’était 17%, au BEPC 9%, cette année au CEE, c’est 44,25% et au BEPC 34,05%. C’est vraiment très positif. En tout cas, nous nous en félicitons et nous félicitons les autorités en charge de l’éducation qui ont eu le courage de faire appliquer effectivement les règlements généraux qui régissent l’organisation des examens en Guinée“, s’est-il réjoui au micro de guinee114.com..

Pour ce syndicaliste, ce sont les résultats minables de l’année dernière qui ont poussé les élèves à redoubler d’efforts.

“Les résultats qui avaient été obtenus l’année dernière, c’était minable mais le ministre a eu le courage et la force de proclamer les résultats tels que obtenus. C’est ce qui a fait que les enfants ont fait une prise de conscience généralisée. Les élèves sont venus dans les salles d’examen avec moins de problème. Ils ont fait les examens dans la sérénité sans documents. Cette année, le sérieux était là à tous les niveaux. C’est pourquoi les résultats ont été bons. Nous espérons que le Bac sera la même chose“, a-t-il indiqué. 

Plus loin, il invite le gouvernement guinéen à beaucoup investir dans le secteur de l’éducation.

Pour terminer, je vais attirer l’attention des autorités éducatives pour que le gouvernement puisse rehausser les primes parce que si vous voyez qu’il y a eu plus de surveillants éliminés que de candidats, c’est parce que les enseignants sont mal entretenus. On achète les consciences. Pour éviter cela, il faut que l’on augmente les primes. Il faut que l’État accepte d’investir dans l’éducation. Il faut que les primes soient rehaussées pour éviter que les enseignants cèdent à la corruption“,  a-t-il lancé aux gouvernants. 

Mamadou Aliou Barry pour guinee114.com

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