C’est l’une des conséquences des sanctions prises la semaine dernière par la CEDEAO contre la junte en Guinée. L’étau se resserre sur les dirigeants de la transition. Puisque les Etats-Unis d’Amérique aussi adhèrent à cette position de l’organisation sous-régionale.
Dans une déclaration, le porte-parole du département d’Etat a salué les « mesures énergiques prises par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour défendre la démocratie en Guinée à la suite de son sommet extraordinaire du 22 septembre à New York ».
Le département d’Etat américain se dit « préoccupé par le fait que le gouvernement de transition n’a pas fait de progrès dans l’établissement d’un calendrier de transition et l’organisation d’élections ».
C’est d’ailleurs selon lui que les « États-Unis soutiennent les actions de la CEDEAO visant à encourager le gouvernement de transition à faire évoluer rapidement la Guinée vers une démocratie constitutionnelle dirigée par des civils grâce à un processus transparent et consultatif ».
Ousmane Diakité