Apparemment le débat sur le budget du chef de file de l’opposition est loin d’être clos.
Depuis qu’il a été reconnu comme chef de file de l’opposition, en effet, Mamadou Sylla par ailleurs président de l’UDG, court derrière son budget de fonctionnement. En conférence de presse samedi dernier, il a indiqué que c’est le président Alpha Condé qui ne voudrait pas qu’il reçoive son budget de fonctionnement.
Depuis cette sortie médiatique, l’actuel chef de file de l’opposition avec seulement quatre députés à l’Assemblée nationale, s’affronte par médias interposés avec des éléments de la mouvance qui soutiennent que l’ancien président du conseil national du patronat de Guinée a vraiment besoin d’argent.
Invité de l’émission « On refait le monde » de Djoma médias, Cellou Dalein Diallo a semblé aller dans le même sens. Le président de l’UFDG explique que son budget avait été bloqué à l’époque mais qu’il n’en n’a pas fait un problème parce qu’il n’est pas un homme d’argent. « Moi j’ai été privé de ça, je n’en ai pas fait un problème parce que je ne suis pas un homme d’argent. Je me battais pour des valeurs. Une fois je suis allé chez Alpha. Au cours de l’entretien, il dit bon je vais libérer ton budget. J’ai dit attention, il ne faut pas en parler ici. Je ne veux pas que mes militants pensent que je viens ici pour mon confort personnel, pour l’intendance. Je suis là pour que ceux qui ont été tués aient droit à la justice. Je suis là pour que le processus électoral soit transparent. Je ne suis vraiment pas là pour se faire de l’argent et si tu mets ça dedans moi ça me pose des problèmes donc n’en parlons pas.
C’est lui (Alpha Condé ndlr) qui avait décidé d’introduire une loi créant le chef de file de l’opposition. Le processus est allé jusqu’au bout. On a décidé des avantages ? L’Assemblée a pris des résolutions. Il (Alpha) a dit que je continue de l’insulter, que je n’aurai pas droit à l’argent public et à ses avantages. Je n’en ai jamais parlé. Je n’en ai pas fait un problème, j’ai continué mon combat politique qui n’est pas pour avoir de l’argent ou une voiture de commandement ou avoir des honneurs, aller recevoir des chefs d’État. Mon combat n’était pas lié à ça », a lancé l’ancien chef de file de l’opposition guinéenne.
Diop Ramatoulaye
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