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Budget du chronogramme de la transition : « c’est une rançon qu’ils veulent » (Étienne Soropogui)

Six cent millions (600 0000 000) de dollars, c’est la somme que les autorités de la transition demandent pour le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée. Selon le gouvernement guinéen, il faut absolument que ce montant soit mobilisé pour pouvoir mettre en œuvre les dix points inscrits dans le chronogramme de la transition.

Mais ce budget suscite beaucoup de débat dans le pays, où certains le trouvent exorbitant. C’est le cas notamment d’Étienne Soropogui, leader politique et ancien membre de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante). Pour lui, c’est tout simplement une « rançon » que les dirigeants du pays réclament, parce qu’ils ne veulent pas quitter le pouvoir.

« Dans le budget qu’ils ont appelé le budget du retour à l’ordre constitutionnel, vous avez quelques 10 points. Au niveau de l’un des points, ils parlent de l’élaboration des textes de lois organiques. Ils mettent un budget de trois milliards de francs guinéens, juste pour élaborer les textes de lois organiques. L’élaboration et la vulgarisation de la nouvelle constitution, ils mettent quatre cent soixante-dix milliards, je ne parle pas du référendum.

Plus loin, ils parlent de la mise en place des institutions issues de la nouvelle constitution, on ne parle pas de l’organisation des élections, ils parlent de quatre cent soixante-trois milliards. Seulement ces détails-là nous permettent de dire que c’est une rançon qu’ils veulent. Encore une fois, l’objet c’est d’éviter d’avancer sur ces questions-là », a déclaré Étienne Soropogui, président du parti Nos Valeurs Communes, chez nos confrères de FIM FM.

Ce leader politique membre de l’ANAD (Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie) soutient qu’il est impossible de mobiliser une telle somme pour financer les points inscrits dans le chronogramme de la transition.

Mamadou Macka Diallo

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