,

Bureau exécutif du SLECG: Aboubacar Soumah inflexible concernant l’exclusion de certains membres

Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) a tenu une assemblée générale à son siège sis à Donka ce Samedi, 26 décembre 2020. Plusieurs points ont été débattus, notamment l’exclusion de certains membres du bureau mais qui ne reconnaissent pas cette exclusion, et accusent Aboubacar Soumah de n’avoir pas respecté les textes. Ce que dément catégoriquement ce dernier.

«Je dirais que nous avons effectivement respecté les textes parce que nous, comme vous le savez, nous avons toujours été respectueux des règles qui régissent le fonctionnement du mouvement syndical, en particulier et le fonctionnement des relations sociales existant entre le syndicat et le patronat. Donc cela nous agissons sans faille.

Concernant les camarades qui sont exclus et qui contestent leur exclusion, ils savent que dans nos statuts il n’y a pas de conditions qui déterminent l’exclusion. Il y a des préalables qui sont là bien indiqués dans le statut. Lorsqu’on s’absente à plusieurs reprises, on manque à la réunion ou à l’assemblée générale. On manque une fois, deux fois jusqu’à trois fois on avertit et tous ces camarades qui ont été exclus nous avons respecté les étapes qu’il faut pour arriver à l’exclusion.

D’abord un avertissement verbal ensuite un avertissement écrit puis une suspension et quand vous récidivez nous venons vers l’exclusion. Les textes sont claires ça été respecté, je ne vais pas vous envoyez aux articles. Mais nos statuts sont-là vous pouvez les parcourir. On n’a pas enfreint à un article quel que soit le niveau du statut», a répliqué le secrétaire général du SLECG.

Parlant de la réconciliation des deux SLECG, le syndicaliste a laissé entendre qu’il y a un seul SLECG et les portes sont largement ouvertes pour ceux qui ont quitté à condition qu’ils arrêtent d’être complices du gouvernement. «Il n’y a pas un autre SLECG. Il n’y a qu’un seul SLECG. Alors les portes de ce SLECG-là sont largement ouvertes pour ceux-là qui nous ont quittés et qui souhaiteraient revenir. Concernant ce qu’on appelle l’autre SLECG entre guillemets. Pour nous, il y a un SLECG. Si elle veut elle peut revenir ici. Tout le monde a vu cette secrétaire générale tenir des discours à l’encontre des revendications, la lutte que nous sommes en train de mener tout le monde a vu cette dame-là tenir des discours contre nos revendications. Elle a condamné le fait qu’on a déclenché la grève pour défendre l’intérêt des enseignants. Elle s’est mise du côté du gouvernement toutes les aspirations du gouvernement, toutes les propositions qui ont été faites par le gouvernement ont été appuyées par elle. Contrairement aux propositions qui ont été faites par la partie syndicale. On ne peut être avec elle, si elle ne renonce pas à ces choses-là. Si elle est prête à renoncer à tout cela, la porte est largement ouverte. Elle n’a qu’à revenir on va bosser ensemble. Mais tant qu’elle continue à adopter cette position on ne peut pas travailler ensemble.

C’est la condition que nous avons posé à la commission de réconciliation qui était venue nous rencontrer ici, qui, après avoir donnée des explications, des directives. Nous, c’est la seule condition. Si l’équipe-là est prête à renoncer à sa position de complicité avec le gouvernement, il n’y a pas de problème. Mais dans le cas échéant, il n’en n’est pas question», a-t-il martelé.

Mamadou Macka Diallo

Articles similaires