C’est la première prise de parole du nouveau chef de l’Etat burkinabè dans la presse étrangère. Chez nos confrères de la Radio France Internationale (RFI) ce lundi 03 octobre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré déclare être au pouvoir tout simplement pour expédier les affaires courantes. Des assises nationales seront organisées d’ici la fin de l’année pour désigner le président de la transition qui aura la charge de diriger cette période cruciale dans l’histoire du Fasso.
“Nous sommes une armée, il n’y a pas d’ennemi. Après ces genres d’événements on laisse tomber tout et on revient sur la table. Je promets qu’il n’y aura pas de chasse aux sorcières”, promet le nouvel homme fort du Burkina Faso.
Interrogé sur sa volonté du retour à l’ordre constitutionnel programmé d’ici la fin du mois de juillet 2024, le sous officier se veut clair. ” Notre volonté est que le retour à l’ordre constitutionnel ait lieu avant le délai convenu entre le président Damiba et la CEDEAO. Si la situation se présage, il y aura des assises qui vont désigner un président de la transition. Donc pour l’instant nous expédions les affaires courantes. Et ces assises nous souhaitons qu’elles se tiennent avant la fin de l’année. Ce président peut être civil ou militaire. Je n’ai pas de préférence. Tout dépendra de ce que les assises vont nous réservées”, explique le capitaine Traoré.
“Nous ne sommes pas venus pour continuer encore moins pour un but particulier. Ce qui nous intéresse c’est lorsque le niveau de sécurité est bien c’est le plus important. C’est les assises qui désigneront le président, le reste ne nous concerne pas trop. On sera là pour se donner des idées”, conclu le capitaine Ibrahim Traoré président de la transition burkinabè ce lundi chez nos confrères de RFI.
MLamine
