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Cadre de dialogue inclusif: “Nous n’irons pas…sans nos collègues” (2AD)

“Depuis notre mise en place, nous sommes demandeur du dialogue mais nous n’irons pas à ce cadre sans nos collègues”. C’est l’essentiel du message véhiculé ce samedi 29 octobre 2022 par le porte-parole de l’alliance pour l’alternance démocratique (2AD) à la délégation du Premier ministre. 

 
Durant une heure d’échange, le Premier ministre a exprimé sa réelle volonté de voir l’ensemble des acteurs autour d’une même table. Le chef du gouvernement dira en substance que “ce cadre de dialogue permanent sera continue et un comité technique sera mis en place qui aura pour mission le suivi et l’application de l’ensemble des résolutions issues de ces rencontres”.
 
En attendant la conclusion des chefs d’État de la CEDEAO, cette tournée du Premier ministre vise à recueillir les avis sur la manière dont le cadre sera défini. 
 
Dans sa prise de parole, le président du parti de l’unité et du progrès (PUP)  expliquera à ses hôtes “quaucun gouvernement n’est capable de régler tous les problèmes de ses citoyens, mais ils leur donnent espoir”. 
 
“Depuis notre mise en place nous avons toujours œuvré pour qu’il y ait le dialogue. Un dialogue franc inclusif et sincère en sorte que tout le monde se retrouve autour de la table quelques soit les sensibilités. Personne ne viendra faire la Guinée à notre place. C’est pourquoi nous sommes disposés à vous accompagner. Notre souhait est que les guinéens se retrouvent autour de la table pour parler des problèmes de la Guinée. Certes on s’entendra pas sur tout, mais je suis sûr qu’on s’entendra sur l’essentiel”, a martelé l’ancien ministre secrétaire général à la Présidence. 
 
Mais pour le leader du parti RDIG, en revanche, pas question d’aller au dialogue sans le quatuor. “Nous sommes très content d’avoir échangé avec la délégation du Premier ministre mais nous estimons qu’il faut se dire les quatre vérités en face. J’ai donné un adage quelques soit la faim de votre enfant si vous l’appelez à table avec une chicotte, il ne viendra pas. Cela veut dire si on doit organiser un dialogue, il faut qu’il y ait la sincérité dans ce dialogue”, a insisté Jean Marc Teliano.
 
Après le siège du PUP, la délégation du Premier ministre accompagnée des facilitatrices s’est rendue au siège de la CONASOC et du COPAM (coalition des partis alliés à la mouvance présidentielle).
 
 
MLamine

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