Après la tournée des facilitatrices du cadre de dialogue inter guinéen en compagnie du Premier ministre, Docteur Bernard Goumou, dans les QG des différentes coalitions politiques, les termes de références (TDR) ont été rédigés. C’est du moins ce qui ressort des propos de Docteur Makalé Traoré, l’une des facilitatrices de ce cadre de dialogue qui répondait ce lundi aux questions Fim FM relatives au niveau d’avancement des préparatifs des activités à quelques jours de la date d’ouverture de celles-ci prévue le jeudi prochain. Elle a aussi annoncé le rajout aux dix points initialement prévus, trois thématiques qu’elles estiment “indispensables”.
“Au lancement d’un cadre de dialogue, il faut préparer le terrain et que lui-même (le Premier ministre) doit sortir de son bureau pour aller rencontrer les entités et comprendre leurs préoccupations, écouter leurs propositions et leurs suggestions. Ce qui a été fait. Donc, il a refait lui aussi le tour des trente huit (38) entités et c’est après cela que nous nous avons procédé à la rédaction des termes de références du cadre de dialogue inter guinéen. Ces termes de références non seulement comprennent les thématiques qui portent sur les dix (10) points du chronogramme mais également trois (3) thématiques que nous avons pensées indispensables qui prennent en compte les préoccupations que nous avons entendues pendant la tournée parce qu’il fallait que cette tournée serve à quelque chose. Donc, les thématiques sont au nombre de treize (13) au lieu de dix (10). Les trois (3) qui s’ajoutent sont les suivantes: nous avons beaucoup entendu le souci, la préoccupation sur ce qui va advenir des accords de conclusions ou des recommandations. Nous avons pensé que ceci est une thématique sur laquelle les parties prenantes devaient se prononcer, devaient réfléchir et s’entendre là aussi sur la méthodologie à adopter. Que ce soit un accord, des recommandations ou des conclusions parce que le suivi et l’évaluation ne sont pas conçus de la même façon. Deuxième thématique que nous avons ajouté se rapporte aux libertés publiques, l’exercice de libertés publiques en lien avec la loi. Vous savez qu’on a beaucoup de manifestations chez-nous. La manifestation est un droit reconnu mais la façon dont ça se passe chez nous pose problème, la façon dont c’est conçu pose problème, la façon dont c’est réprimé pose problème. Nous avons pensé qu’à l’occasion de ces débats-là qu’il faut parler de cette problématique. Troisième thématique que nous avons ajoutée c’est l’exercice des activités politiques en lien avec le judiciaire. Parce que nous avons entendu beaucoup de demandes, de préoccupations par rapport aux hommes politiques qui sont inquiétés par ci par là. Parfois pour des bonnes raisons, parfois pour des raisons vraiment que nous-mêmes nous trouvons pas tout a fait défendable. Donc, pour nous ceci est une problématique très importante, l’exercice des activités politiques en lien avec le judiciaire. Et qui en parler le mieux? Ce sont les parties prenantes, les faîtières, les acteurs politiques, les partis politiques c’est eux qui peuvent en parler”, a largement expliqué Docteur Makalé Traoré sur Fim FM.
En attendant la réaction du Quatuor au courrier réponse du Premier ministre à son mémorandum, Docteur Makalé ne baisse pas la garde. Elle invite ses collègues de venir autour de la table.
Il reste à savoir si cet appel sera entendu par les membres du Quatuor qui ont récusé ces facilitatrices.
Mamadou Macka Diallo
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