»Nous avons besoin d’aller au dialogue mais pas avec un couteau à la gorge. Qu’est-ce qu’on va dire, le couteau étant à la gorge. Comment pouvez-vous aller au dialogue si vous avez le couteau à la gorge ? C’est pourquoi nous avons demandé dans un premier temps de nous enlever le couteau à la gorge et nous permettre de discuter sereinement avec nos autorités, avec tous ceux qui sont opposés à notre point de vue pour que nous puissions vraiment aller vers une vie constitutionnelle normale. Mais jusqu’à présent, ce couteau est à la gorge et on ne sait pas quand est-ce qu’ils vont nous égorger. Et ce couteau, c’est le fait d’arrêter nos responsables. Et pendant près de 8 mois, on ne dit rien et ils sont là. Il y en a d’autres qui sont en exile. Et on vous dit maintenant, venez on va parler, on va régler tout autour de la table. Est-ce que cela c’est possible », s’interroge Lansana Komara.
Et d’ajouter: »Nous avons besoin de voir nos compagnons parmi nous dans la salle de dialogue pour discuter de l’avenir de notre pays. C’est extrêmement important. Nous avons bon espoir que notre cri du cœur tombera dans de bonne oreilles pour que les Guinéens se retrouvent le plus rapidement possible autour de la table ».
Alpha Barry