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Caméras de surveillance dans les salles d’examen : seulement certaines zones sont concernées cette année

Les examens nationaux session 2023 vont débuter lundi prochain en Guinée. A la veille du lancement de ces évaluations qui vont clôturer l’année scolaire, le ministère en charge de l’Éducation nationale met en garde contre toute de fraude. Invité de l’émission Mirador de la radio FIM FM, ce samedi 03 juin 2023, le responsable de la communication du département est revenu sur les dispositifs mis en place pour barrer la route aux tricheurs.

Examens nationaux 2023: Près de 632 mille candidats s’apprêtent à affronter les différentes épreuves (MEPUA)« Le souci de tout bon Guinéen est la qualification de nos examens, nos évaluations nationales. Parce que cela permet de doter notre pays de cadres compétents pour l’avenir. Donc, les dispositifs, nous les avons renforcés et nous comptons les renforcer davantage au fil des années, parce que tout simplement nous voulons faire en sorte que les examens soient crédibles, transparents et que les résultats soient acceptés de tous. Les dispositifs existaient déjà, vous le savez, parce qu’il faut quand même choisir en tenant compte de certains critères, ceux qui seront impliqués dans la gestion de ces différents examens.

Donc, il faut tenir compte non seulement de la moralité, mais aussi il faut toujours continuer à être vigilant. Les dispositifs, oui, parce que ceux qui doivent aller contrôler, surveiller les candidats, seront eux aussi contrôlés, et c’est à ce niveau justement qu’il y a eu des efforts. Nous avons fait en sorte que tous ceux qui sont impliqués cette année soient suivis à la lettre dans leur comportement, dans tout ce qu’ils auront à faire.

Parce que si nous voulons des examens libres, transparents et justes, c’est vrai, il faut amener les élèves à partir de leurs propres efforts, mais aussi ceux-là qui sont choisis pour contrôler ces élèves, pour aider à ce que ces évaluations correctes, il faut également avoir les yeux sur eux », a expliqué Mamadi Sidiki Camara, le chargé de communication du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation.

Cette année, l’une des nouveautés dans le dispositif de lutte contre la fraude est l’installation de caméras de surveillance dans les salles d’examen. Mais le département dirigé par Guillaume Hawing précise que cette mesure ne concerne que certaines zones pour cette première expérience.

« Nous avons bénéficié de caméras cette année, c’est nos partenaires qui nous ont aidés à les avoir. Et nous avons donc l’intention de placer ces caméras dans des zones, vous le verrez lorsque nous allons commencer les examens (…). Ce qui évident, c’est que ces caméras qui nous ont été offertes seront expérimentées et lorsque nous verrons après cette année que les résultats sont encourageants, nous prendrons d’autres dispositions afin que ça soit étendu s’il le faut même à tout le pays », a-t-il fait savoir.

Selon Mamadi Sidiki Camara, la Guinée compte cette année un total de 631 753 candidats dont 277 728 pour les trois examens nationaux. Parmi eux, figurent 41 914 candidats libres au niveau du brevet et du baccalauréat. Ces candidats sont repartis entre 2 246 centres d’examen sur l’ensemble du territoire national.

Pour rappel, c’est le Certificat de fin d’études élémentaires (CEE) qui va donner le coup d’envoi des examens nationaux session 2023, le 05 juin. Ces évaluations seront clôturées par le baccalauréat, qui va s’achever le 20 juin prochain.

Mamadou Macka Diallo 

666 660 366

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