Soucieux de la paix et de la quiétude sociale en Guinée pour une cohésion sociale véritable, les jeunes entrepreneurs sociaux pour la paix ont initié des actions de sensibilisation à travers certaines zones de mise en œuvre du projet Foniké.
Foniké entrepreneurs sociaux pour la paix en Guinée est bâti sur une approche innovante “Youth360”, et vise à renforcer le leadership et l’impact des jeunes dans la prévention des conflits en Guinée en contribuant à un environnement plus favorable à ces acteurs en tant qu’« entrepreneurs sociaux pour la paix».
Trois résultats sont visés par le projet qui est soutenu financièrement par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix. Institutionnellement, le projet est encadré par le Ministère de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes et celui de la Citoyenneté et de l’Unité Nationale.
C’est pour contribuer à l’atteinte de trois résultats à savoir: la réduction des conflits socio-politiques dans les localités ciblées par le projet grâce à l’implication des jeunes hommes et femmes; améliorer la cohésion sociale au sein des communautés ciblées par le projet par l’engagement des jeunes leaders et une meilleure compréhension du rôle potentiel des jeunes en tant que moteurs de cohésion sociale et reconnaissent la nécessité de les inclure dans les efforts de prévention des conflits.
Cette rencontre qui a réuni les 40 jeunes retenus au compte du projet Foniké entrepreneurs sociaux pour la paix en Guinée, des chefs animateurs des quartiers réputés être souvent en ébullition, a permis aux participants de connaitre les diverses missions de la police qui s’ articulent autour des actions favorisant la sécurité , la paix et la tranquillité publique. Dans la salle, les forces de l’ordre ont exposé sur le droit et devoir de la police envers les citoyens et vice versa.
Après l’exposé, des jeunes ont exposé à leur tour leurs préoccupations. Puis, ont suivi des échanges. Après 3 heures d’échanges, au sortir de la rencontre, Mohamed Kassi Camara chef section jeunesse culture socio-éducatif au niveau de la direction préfectorale de la jeunesse nous confie ceci :
<<Mes impressions sont bonnes, surtout en prélude des élections, mettre en place un cadre de concertation qui a opposé dans les débats les jeunes et ceux qui sont chargés de réprimer souvent quand il y a des dérives, c’est très important et les débats ont été très fructueux, surtout que les jeunes viennent avec beaucoup de préoccupation et que les policiers ont tenté de répondre, sachant bien que c’est tout une chaine qui se produise parce que c’est pas eux qui interviennent directement ils reçoivent des ordres, donc ils ont pu se défendre et les jeunes sont sortis content et moi entant que encadreur de jeunesse nous sommes ragaillardi par rapport à ces genres de rencontre parce que ça permet de décrisper un peu cette tension qui existe entre les corps habillés surtout la police et les citoyens et ça permis aussi les jeunes de comprendre un peu qu’elles les difficultés qu’à la police elle-même>>.
Dans la même logique, Capitaine Jean Marie Koundouno, en service à la direction régionale des services de police de Kindia, dit être satisfait de cette rencontre. Il souligne à cet effet : « Franchement j’ose dire que les échanges ont été très fructueux entre fonctionnaires de police et les jeunes leaders de Kindia, parmi ses échanges il était question de parler de la mission de la police et nous nous sommes particulièrement intéressés au maintien et le rétablissement de l’ordre public, à l’issue des échanges nous nous sommes rendus compte qu’il était vraiment nécessaire qu’il ait ce dialogue cette échange parce que les jeunes ignorait beaucoup de choses sur le fonctionnement, sur les missions de la police. Donc, il est fondamental qu’il ait désormais la coopération entre la police et les citoyens à travers la jeunesse>>
Tout comme à Kindia, les jeunes de Nzérékoré ont aussi à travers la synergie « Foniké et les Infrastructures Sociales de Paix », développé les sessions d’échanges, et un carnaval pour la paix.
Ces activités, de par le moment de leur réalisation et les acteurs qui les mènent, dénotent les ambitions claires de ce projet à faire des jeunes les acteurs à part entière dans la consolidation de la paix.
Diakité
