Plusieurs candidats aux examens nationaux, session 2021, ont été recalés à cause des manquements constatés dans leurs dossiers. Cette situation a suscité des réactions aussi bien à Conakry qu’à l’intérieur du pays. Le porte-parole du Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA) que nous avons rencontré le lundi, 17 mai 2021, est largement revenu sur ce sujet.
« … Ce qui reste clair, il y a eu trois (3) catégories de candidats recalés :
La première catégorie, c’est bien la catégorie où il y a manque d’informations dans le dossier : filiation, âge et autres.
Et s’il y a manque d’information on retourne le dossier. Donc il appartient et au candidat et à l’école qui a envoyé la liste de revoir et mettre toutes les informations au complet. Et je crois de ce point de vue, tous ceux qui se sont retrouvés dans ce cas de figure, ont été ramenés et les dossiers sont en train d’être traités.
La deuxième catégorie, c’est les candidats des sessions rapprochées qui n’a pas de remède. Session rapprochée, c’est formellement interdit. Ceux qui doivent faire le Bac cette année dans les conditions normales, ils ont eu le BEPC en 2018. Mais si quelqu’un a eu le BEPC en 2020, il ne peut pas être candidat au Bac cette année. Donc de telles candidatures rapprochées, on ne peut pas résoudre çà. C’est recalé. C‘est fini.
La troisième catégorie, ce sont les différents paliers des examens. Quelqu’un qui n’a pas son CEE (Certificat de fin d’Études Élémentaires) ne peut pas faire le BEPC. Il envoi un faux diplôme ou sans diplôme, si ce n’est pas lui qui est admis, il ne peut pas être candidat. Celui qui n’a pas son BEPC et il prétend être candidat au Baccalauréat, c’est impossible. S’il a envoyé un faux dossier, je voudrais d’ailleurs profiter l’occasion pour dire, tous les résultats sont informatisés depuis 2010. Donc c’est pour dire ceux-là qui sont en train de faire du faux, quand vous faites du faux, dès que ça vient on vérifie dans l’ordinateur vous n’êtes pas là, vous êtes renvoyés. Donc voici les trois catégories », a largement clarifié Mohamed Ansa Diawara porte-parole du MENA avant d’ajouter que tout candidat qui remplira ces conditions sera retenu, en précisant qu’aucun faux candidat ne passera pour éviter au ministère des dépenses inutiles.
Pour finir, Ansa Diawara a lancé un appel aux élèves, parents d’élèves et encadreurs. « D’abord aux élèves, c’est de leur dire ceux qui sont dans les normes seront pris en charge, mais tous ceux qui ne le sont pas, qu’ils ne rêvent pas. Ils ne seront pas pris quoi qu’il paye. Ensuite, dire à ces enfants tout ce que nous sommes en train de mettre sur pied comme outil, moyens de crédibilisation des examens c’est en leur faveur.
Aux parents c’est d’accompagner le département, d’accompagner l’école derrière ces enfants (…).
Aux enseignants, si les enfants aujourd’hui ont un niveau élevé c’est nous. Si c’est le contraire évidemment c’est nous parce que c’est nous qui les inculquons tout. Si nous les inculquons bien les leçons, ils apprendront bien et le niveau sera relevé. Mais si c’est le contraire eh ! Bon bonjour les dégâts. Donc chaque enseignant partout où il est (…) doit donner le meilleur de lui-même pour dire que notre nation d’abord doit se reposer sur l’école », a-t-il lancé.
Mamadou Macka Diallo
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