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Cas des permis et cartes grises : voici pourquoi le gouvernement a refusé la demande des syndicalistes

Comme nous l’annoncions précédemment, le gouvernement et les syndicalistes ne sont pas parvenus à un accord sur la question des permis de conduire et des cartes grises biométriques. Le mouvement syndical a sollicité la suspension du contrôle en cours et des discussions plus approfondies en vue de revoir à la baisse le coût de ces titres de transport. Mais le camp d’en face a refusé cette demande lors de la rencontre tenue ce vendredi, 10 novembre 2023, au Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. Le gouvernement estime que cette question a déjà été réglée avec les syndicats des transports et qu’il n’y a pas lieu de revenir là-dessus.

« Comme vous le savez, il y a un protocole qui a déjà été signé entre le ministère des transports et les fédérations syndicales du secteur des transports. Dans ce protocole d’accord, il y a des mesures qui ont déjà été prises pour la baisse du coût de ces titres de transport, il y a des mesures qui ont été prises pour le report du contrôle. Ce que nous avons dit avec nos partenaires, c’est que ces accords trouvés doivent être considérés comme des acquis. Donc pour nous, dans la plateforme revendicative du mouvement syndical, nulle part il n’est écrit ou consigné qu’il faut surseoir à un quelconque contrôle. D’autant plus que, comme nous l’avons dit, on renvoie cette question-là à l’accord qui a été trouvé.

Le protocole qui est déjà signé entre le syndicat sectoriel des transports et le ministère sectoriel du gouvernement qui s’occupe des transports. Pourquoi quand vous avez un acquis, vous voulez le remettre en cause ? On prend les accords comme étant des acquis et les discussions qui viendront ultérieurement, c’est pour améliorer les acquis. Nous, nous ne sommes pas là pour remettre en cause ces acquis. Quand on a un acquis, c’est une marche, et quand on veut avancer, on s’appuie sur cette marche pour gravir d’autres marches. Mais on ne remet pas en cause ce qui est déjà acquis », a indiqué Aboubacar Kourouma, le président de la commission gouvernementale de négociation.

Les parties vont se retrouver encore lundi prochain pour poursuivre les négociations. L’objectif est de trouver un accord global avant l’expiration du préavis de grève déposé mardi dernier par le mouvement syndical guinéen. Ce préavis expire dix jours après la date de son dépôt.

 

Mamadou Macka Diallo 

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