Depuis sa nomination au poste de Directeur général de l’Agence Guinéenne pour la Promotion de l’Emploi (AGUIPE), en avril 2022, Mohamed Aribot ne cesse de faire face aux hostilités de ceux qui se croient plus méritant à occuper ses fonctions.
La dernière cabale en date est la diffamation en cours dans la presse et sur les réseaux sociaux le présentant en mal avec la justice guinéenne pour mauvaise gestion. La cabale est-elle qu’un million de nos francs sont proposés à tout journaliste et activiste sur les réseaux sociaux qui accepterait de publier l’intox. Heureusement que certains journalistes tiennent encore à l’éthique de leur profession.
Il a suffi que le dossier de l’AGUIPE atterrisse à la justice pour en faire une affaire d’Etat. Alors qu’il s’agisse d’un processus concernant tous les EPA de l’administration publique guinéenne ; tous y passeront, et chacun a, à ce jour, un dossier à l’ORDEF, avant la justice pour finaliser le processus.
En ce qui concerne l’AGUIPE, il est reproché à la Direction générale et au pool financier d’avoir fait fonctionner la structure en dehors du Conseil d’Administration.
A ce propos, ce que les détracteurs de Mohamed Aribot n’expliquent pas est que l’AGUIPE, après avoir changé de tutelle en novembre 2022, passant du Ministère en charge de la Fonction publique au Ministère en charge de l’Enseignement technique, il fallait mettre en place un nouveau Conseil d’Administration. Ce qui a pris du temps, malgré les rappels réguliers de la Direction générale aux autorités compétentes. Et, la législation prévoit à cet effet que les tutelles administrative (Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi) et financière (Ministère de l’Economie et des Finances) se substituent au Conseil d’Administration pour faire fonctionner la structure. C’est ce qui fut fait.
A ce stade, il revient à la justice de reconnaitre ou non la Direction générale de malversations et de détournement pour avoir payé les salaires et fait fonctionner l’AGUIPE durant tout ce temps.
En une année de gestion, l’AGUIPE a mobilisé plus de 16 milliards GNF, sous le magistère de Mohamed Aribot. Ce qui était de loin, l’ensemble des recettes mobilisées durant les quatre dernières années qui ont précédé sa nomination. En plus, le sieur Aribot a inscrit le personnel de l’AGUIPE à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, validé une nouvelle grille salariale, digitalisé la délivrance du permis de travail pour les expatriés, dont 50% sont versés à l’Etat, 40% à TDSS (la société bénéficiaire du contrat) et 10% à l’AGUIPE. Le bilan de la gestion de Mohamed Aribot à la tête de l’AGUIPE fera l’objet d’une autre présentation prochainement. Néanmoins, il est important de mettre l’accent sur ce point pour dire que malheureusement, encore, dans notre pays, se sont les cadres honnêtes qui paient toujours les frais.
Dans leur dessein de le salir, ils vont jusqu’à affirmer que le DG de l’AGUIPE et tout le pool financier ont été inculpés. Alors que le procureur près le Tribunal de Première Instance de Kaloum les a mis sous Contrôle judiciaire. Pourtant, il avait le choix de les inculper ou de les mettre sous contrôle judiciaire. On n’a pas besoin d’avoir un diplôme en Droits pour comprendre qu’ils auraient été inculpés si le dossier reçu par le procureur étayait vraiment des preuves de malversations. Ça, les détracteurs le savent, mais comme le sieur Aribot est homme à abattre, il faut cacher que le tribunal pourrait le blanchir. Et pour ça, plusieurs millions de nos francs ont été ‘‘lâchement’’ distribués ce lundi, 12 août, pour éjecter le sieur Aribot à la tête de l’AGUIPE, avant d’être prochainement blanchi, comme beaucoup d’autres honnêtes Guinéens, par la justice. Et, en ce moment, eux auraient atteint leur objectif.
Dossier à suivre !
C. A. Tidiane DIALLO