Le 15 septembre est la journée internationale de la Démocratie. Et celle-ci a été évoquée lors de l’assemblée générale de l’UFDG de ce samedi, 16 septembre 2023. Mamadou Cellou Baldé, responsable des fédérations de l’intérieur du parti, en a profité pour envoyer un message à ceux qui disent que la formation politique dirigée par Cellou Dalein Diallo ne respecte pas les principes de la démocratie puisque son congrès qui devait être organisé depuis 2020 n’a toujours pas eu lieu. Pour lui, l’histoire a démontré suffisamment que personne ne peut donner des leçons de démocratie à l’UFDG, dont l’organisation et le fonctionnement n’intéressent que ceux qui sont membres du parti.
« Qui mieux que l’UFDG peut parler de démocratie, de ses règles, de ses principes, mais aussi des conséquences incommensurables du non-respect de ses règles et de ses principes, pour avoir pendant plus d’une décennie fait les frais de la violation de ces règles et principes édictés à travers les morts assassinés par balles, les centaines des blessés, comme des handicapés à vie, la destruction des biens, mais également à travers la confiscation des suffrages exprimés par les populations à l’endroit de l’UFDG et de son président Cellou Dalein Diallo qui, pendant les moments les plus difficiles pour la Guinée mais également pour l’avenir de notre pays, a préféré mettre l’intérêt supérieur de la nation, la paix sociale et la stabilité politique par-dessus tout ? C’est ce qui justifie qu’aujourd’hui l’UFDG ne cherche pas le pouvoir d’État en République de Guinée.
Quel contraste ! Quel paradoxe de savoir qu’après la prise du pouvoir le 05 septembre, après le discours qui a été tenu, après les motivations invoquées, qui pouvait imaginer que le président Cellou Dalein Diallo allait se retrouver en exil forcé en dehors du pays ? Il est important de rappeler que personne dans ce pays, encore moins le CNRD, ne peut prétendre donner une leçon de démocratie à l’UFDG, à plus forte raison un individu ou des individus… en perte de vitesse et de repères. Que ça plaise ou que ça ne plaise pas, les affaires internes de l’UFDG, nous les gérerons à l’intérieur du parti avec ceux qui sont membres du parti. Le congrès national de l’UFDG ainsi que les congrès des fédérations seront organisés à temps opportun quand les responsables de l’UFDG le voudront. Il n’appartient pas au CNRD de dire à l’UFDG quand est-ce que nous allons organiser un congrès. Que cela soit su, compris et accepté de tous », a-t-il déclaré sous des ovations nourries des militants.
Ce que nous attendons du CNRD, précise l’ancien député uninominal de Labé, « c’est la constitution, c’est le fichier électoral, c’est le code électoral, c’est l’organe de gestion des élections et c’est l’organisation des élections dans le respect de l’agenda dynamique de l’accord des 24 mois concocté entre le CNRD, le gouvernement de la transition et la CEDEAO. L’organisation interne d’un parti ne les regarde pas, ne les engage pas. Qu’ils organisent les élections et ils verront c’est quoi la capacité de l’UFDG », a lancé Cellou Baldé.
Diop Ramatoulaye
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