C’est une première en Guinée, pendant cette transition, que l’institution parlementaire recadre directement l’exécutif en séance plénière.
Alors que l’ouverture de la session inaugurale relative à la loi des finances rectificative devait se tenir ce mercredi, la rencontre n’a pas pu avoir lieu. Raison principale évoquée est le manque de certains documents connexes devant contenir des informations permettant aux conseillers nationaux de voter cette loi.
Le président du conseil national arrivé dans la salle trente minutes après l’heure indiquée (15 heures), s’est confondu en excuse et a demandé un report de deux heures afin de régler quelques détails d’impression.
A 17 heures, comme indiqué, Docteur Dansa Kourouma qui est resté toujours exigeant par rapport au respect de certaines procédures, a décidé finalement de reporter la rencontre en ces termes. » Nous nous excusons auprès des représentants des institutions. Malgré le décalage de près de deux heures nous constatons toujours que certains documents essentiels liés à l’examen de la LFR ne sont pas joints au dossier. On ne peut pas recevoir ce document sans avoir les précisions sur le niveau d’exécution du budget. Le document lui-même aussi doit être multiplié en plusieurs exemplaires ce qui n’est pas encore fait. Encore une fois, toutes nos excuses aux invités. Vous serez informés de la prochaine plénière dans les mêmes conditions », a déclaré le président du CNT.
Cette démarche démarque complètement le travail du CNT des deux dernières assemblées ou les lois passaient comme lettre à la poste sans respect de certaines procédures à cause de la forte domination des députés du parti au pouvoir.
MLamine
