La fédération nationale des cinéastes de Guinée (FéNaCiG) a tenu un point de presse ce vendredi à la Maison des Jeunes de Kipé. Cette fédération composée de plusieurs associations culturelles a choisi Fabara Koné journaliste, activiste et cinéaste comme son représentant au conseil national de la transition (CNT).
Après les différentes justifications de ce choix, le candidat admis a décliné les axes prioritaires qu’il compte soumettre devant le CNT.
“Les points que nous voulons défendre au CNT, il y a premièrement l’idée de défendre notre souveraineté culturelle. Cette idée repose sur une proposition de textes qui consiste à instituer la création d’un fonds pour le développement de l’industrie cinématographique. Il s’agit là de mettre le cinéma et ce ne sont pas les cinéastes seulement. C’est l’ensemble de la culture du pays.
Le deuxième point, il y a la création d’un centre de ressource audiovisuelle. Ça c’est pour construire une mémoire. Notre pays n’a pas de mémoire malheureusement. C’est-à-dire on a pas d’archive. Et quelqu’un qui n’a pas de mémoire, qui n’a pas d’archive, c’est quelqu’un qui n’existe pas.
Ensuite, viennent d’autres questions liées par exemple au mécanisme qu’on veut proposer. Inscrire le rôle de la culture au préambule même de la nouvelle constitution.
On sait que le CNT a deux rôles fondamentaux: doter le pays des lois et puis contrôler l’action gouvernementale. Sur ces questions-là aussi en tant qu’activiste conscient des enjeux de cette transition, on peut faire des propositions concrètes sur l’éducation, la santé, la sécurité.
Sur les questions liées à la distribution équitable des ressources de notre pays et puis à l’injustice. De lutter contre tous ces travers liés à l’ethnocentrisme et tous ces maux que nous connaissons.
Et pour nous, le secteur qui constitue la culture est un moyen idéal pour contribuer à réussir ce travail”, a indiqué Fabara Koné en s’engageant à se battre pour mériter la confiance de la FéNaCiG.
Mamadou Macka Diallo
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