L’atelier de formation, de présentation et de vulgarisation du code de bonne conduite du journaliste en Guinée ouvert le mercredi a pris fin le jeudi 12 mai 2022 à Conakry. La cérémonie de clôture a été présidé par Boubacar Yacine Diallo, président de la Haute autorité de la communication (HAC).
La rencontre de deux jours a été marquée par des échanges fructueux sur ledit code, la loi sur la liberté de la presse et celle portant sur la HAC, la L010.
Au terme de la formation, les soixante (60) participants ont fait une série de recommandations à travers un discours.
« Nous recommandons aux organisateurs que les lois actuelles ( L002 et L010) soient amendées. La relance de l’organe d’auto régulation des médias, la publication de la loi sur l’accès à l’information publique au journal officiel de la République, la démultiplication des ateliers sur les deux lois avec le procureur général près la cour d’appel de Conakry et d’autres personnes ressources en vue de mieux outiller et protéger le journaliste guinéen », a lu Joseph Siba Guilavogui de l’association guinéenne des éditeurs de la presse indépendante (GEPI).
À celles-là, s’ajoutent la vulgarisation du code de bonne conduite au-delà de cet atelier, la poursuite de la distribution dudit code, la confection de la carte professionnelle de presse pour tous les journalistes.
Le président de la Haute autorité de la communication a dit avoir pris note des recommandations. Boubacar Yacine Diallo a rassuré les participants que les différentes recommandations faites seront satisfaites.
« Nous prenons bonne note des recommandations qui ont été faites. Concernant la vulgarisation du code de bonne conduite, je vous rassure déjà, à compter du lundi le code en version électronique arrivera à chaque journaliste détenteur de la carte professionnelle de presse délivrée par la HAC. C’est la meilleure forme pour nous d’atteindre chaque journaliste d’où qu’il soit, s’il est détenteur de la carte. Et par la suite, naturellement, la version physique sera distribuée au sein des rédactions et des directions des organes de médias. Aussi, je vous garantie que la confection de la carte se poursuivra avec les difficultés d’ordre technique. En ce qui concerne les journalistes qui se trouvent à l’intérieur du pays dont les cartes sont déjà disponibles, je voudrais annoncé que de missions composés des commissaires de la HAC se rendront à l’intérieur du pays, à la fois, pour faire le monitoring de nos centres de monitoring et ensuite pour remettre les cartes aux ayants droits. Pour la demande pressente de formation, de recyclage et de perfectionnement des journalistes et techniciens, nous le mentionnons pour nous mêmes et nous serons également auprès des Ambassadeurs qui financent ce genre de formation de séminaires et d’ateliers. Et je voudrais au nom de mes collègues commissaires encourager des patrons et associations de presse d’organiser ces genres de formation. Ça fait partir de leurs attributions. Ce code intéresse la presse et les usagers de la communication. Il est de votre devoir de le vulgariser et nous serons à votre disposition pour vous accompagner « , a promis Boubacar Yacine Diallo, président de la HAC.
Le code de bonne conduite du journaliste en Guinée ainsi présenté au cours des deux jours de formation comprend dix (10) pages, divisées en six (6) parties qui sont : la préambule, les règles conventionnelles, les droits et devoirs, les dispositions finales, la Bibliographie et les sigles ou abréviations. La distribution de la version physique dudit code a débuté par les participants du présent atelier.
Djély Mamadou Kouyaté
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