Décédé le 02 janvier dans une clinique de Conakry des suites d’une courte maladie, le journaliste chroniqueur dans «Les Grandes Gueules» d’Espace FM et TV, feu Ahmed Kourouma a reçu les derniers hommages de ses familles biologique et professionnelle ainsi que ceux de ses amis, anciens collaborateurs et autorités du pays, ce jeudi, 05 janvier, au chapiteau by Issa sis au palais du Peuple. Le symposium a été rehaussé de la présence du président de la HAC, celui du CNT, des membres du gouvernement et anciens ministres, des responsables politiques et tant d’autres.
Au nom de HADAFO médias, c’est Kabinet Condé, Directeur général du groupe qui a témoigné.
«Nous ne perdons pas seulement un confrère qui par son indépendance d’esprit, sa vitalité et sa grande culture rajoutait à la lumière qui faisait rayonner le groupe HADAFO médias mais nous perdons aussi un ami, un frère, un fils. Ahmed Kourouma m’appelait personnellement mon papa. Aujourd’hui, tout le groupe HADAFO médias est dominé par une ombre immense que jamais le temps ne réussira ni à diminuer ni à effacer. Cher Ahmed, cher fils nous sommes là pour te rendre un dernier hommage», a témoigné Kabinet Condé, Directeur général de HADAFO médias tout en présentant les condoléances de Lamine Guirassy et à l’ensemble du personnel.
La ministre de l’information et de la communication a aussi témoigné des qualités de feu Ahmed Kourouma avant de présenter les condoléances au nom du chef de l’État, du Premier ministre et l’ensemble du gouvernement, à la famille biologique et professionnelle du regretté.
«Personnellement, je ne connaissais pas Ahmed Kourouma mais j’ai eu quand même plusieurs fois à le rencontrer. Et ce que je retiens de cet homme, c’est son humilité. Chaque fois qu’on se rencontrait soit dans des cérémonies ou dans des endroits publics, il était très très respectueux. Donc, lorsque j’écoute les témoignages comme quoi? C’est quelqu’un qui était un rebelle, moi ce que je retiens de lui c’est sa profonde humilité et son respect. Il est peut-être rebelle dans son milieu professionnel mais il reste quand même très honnête et pour moi c’est ce que nous devons retenir de lui », a souligné Aminata Kaba, ministre de l’information et de la communication.
Le président du CNT a également mentionné les qualités humaines qu’il a pu retenir du défunt, avant de demander, pour ce dernier, le pardon, à tous ceux qu’il a côtoyé.
«Ahmed avait sa particularité, il avait aussi ses spécificités qui lui sont propres. Il s’est battu pendant toute sa vie pour que ses marques particulières et spécifiques lui soient collées à la peau jusqu’à son dernier souffle. C’est un modèle d’originalité mais qu’est-ce que je peux dire de nouveau que d’implorer le pardon du tout puissant Allah, que de demander dans mes prières et dans mes souhaits les plus profonds que Dieu l’accepte dans son paradis. Les personnes qu’il a côtoyées, aujourd’hui Ahmed n’a pas la possibilité de vous demander pardon. En tant que frère, en tant qu’ami je demande en son nom à vous qui l’avait pratiqué au quotidien pardon! Il a fait certainement du tort, il a fait du mal. Il ne s’est pas à tout temps bien comporté ; c’est sûr comme tout être humain. C’est l’occasion pour moi de vous le demander de le pardonner et de continuer à le garder dans vos prières», a laissé entendre Dansa Kourouma, président du CNT.
Au nom de la famille, l’ancienne Directrice générale du port autonome de Conakry a tenu à rappeler le parcours du défunt et quelques-unes de ses prouesses.
«Avec la main sur le cœur tu te faisais volontiers à être le confident de tous. Politiciens ou citoyens lambda. Tes échanges sur la plateforme Facebook étaient très appréciés des Guinéens de la métropole ainsi qu’à l’étranger. La grande famille de Kissidougou, Conakry, les parents du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et de la France remercient infiniment les amis du défunt, les médias nationaux, de tous ceux qui de près ou de loin nous ont apportés leur soutien pendant ces moments difficiles. Que l’âme de notre ami Kourouma repose en paix», a dit Madame Touré, membre de la famille.
À retenir qu’après les recueillements des uns et des autres, le corps d’Ahmed Kourouma a été transporté à l’aéroport Ahmed Sékou Touré pour être rapatrié sur la France qui l’a vu naître, pour son enterrement.
Mamadou Macka Diallo
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