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Conakry : la chambre de commerce de Matam fait un don à plusieurs journalistes

La chambre de commerce de Guinée à travers son antenne de Matam (l’une des communes de Conakry) vient d’offrir des vivres à plusieurs journalistes guinéens. La remise de ce don, composé des sacs de riz, a eu lieu ce jeudi 09 novembre 2023, à Conakry.

Mamadou Baldé, président national de la chambre de commerce de Guinée a expliqué les motivations de sa structure.

« La chambre de commerce, c’est une structure qui évolue dans le développement économique du pays. Cela veut dire que nos missions doivent aller au-delà de ceux qui sont nécessiteux pour une capacité économique. Même une structure qui n’est pas dans le marché doit aussi bénéficier des appuis des commerçants qui sont les ressortissants de la chambre de commerce. Donc la chambre de commerce de Matam a décidé de penser aux journalistes. Aujourd’hui, toute personne sur la planète est informée de ce qui se passe à travers le monde, ça c’est grâce aux journalistes qui font un métier noble. Nous souhaitons que tous ceux qui nous suivent (dans les médias ndlr) puissent nous imiter pour penser aux journalistes. C’est une manière pour nous de féliciter et de remercier les journalistes, pour leur dire que nous reconnaissons leurs valeurs et nous reconnaissons leur métier », a déclaré le président de la Chambre nationale de commerce de Guinée.

Ces sacs de riz ont été distribués à des journalistes veuves, malades, retraités et autres. Au nom des bénéficiaires, Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) a remercié les donateurs. Pour lui, ce don constitue un acte d’incitation pour d’autres structures qui sont en capacité de faire des actes pour la presse.

« Ce don représente beaucoup pour nous, et il a un double sens. D’abord, le sens de penser à reconnaitre la valeur des journalistes, ça nous encourage, ça nous donne de l’espoir. L’espoir que nous n’avons pas que d’ennemis, nous avons aussi des amis, qui se soucient de notre sort. Le deuxième sens, c’est le sens de pouvoir sauver l’honneur de la presse. Vous n’êtes pas sans savoir que le contexte que nous traversons dans les médias est très difficile. Quelqu’un qui vous aide à soutenir votre famille, il vous aide à sauver votre honneur, à sauver votre dignité. Ce geste est incitatif. Certainement beaucoup d’autres corporations qui sont restées indifférentes à notre sort, peuvent suivre l’initiative de la chambre de commerce. À défaut de faire un geste, il faut contribuer à protéger les journalistes, il faut les considérer, il faut les respecter », a-t-il indiqué.

Diop Ramatoulaye

666-75-16-10

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