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Conakry: l’état des lieux des centres d’excellence d’Afrique de l’enseignement supérieur au cœur d’une rencontre

Le département de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a organisé ce vendredi 2 décembre 2022, une journée ministérielle de présentation de la performance des centres d’excellence d’Afrique de l’enseignement supérieur ouverts en Guinée et de leurs plans de remédiation rapide. 

 
Il s’agit du centre national d’excellence pour la prévention et le contrôle des maladies transmissibles (CEA-CMT) situé à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry et le centre émergent en mines et sociétés qui se trouve à l’institut supérieur des mines de Boké qui ont tous été créé en partenariat avec l’association internationale de développement (IDA) de la Banque Mondiale. 
 
Pr Mamadou Saliou Diallo, Conseiller principal du ministre et point focal des centres d’excellence, a expliqué le niveau d’évolution des travaux. 
 
“Les centres d’excellence d’Afrique pour l’enseignement supérieur sont des centres où on utilise la recherche scientifique et l’enseignement de haut niveau pour créer des compétences capables de contribuer au développement du continent et de montrer ce que l’enseignement supérieur peut apporter à une nation et à notre continent. Nous nous sommes réunis pour donner un coup d’accélérateur au projet qui a connu un retard à cause de la maladie et la pause de quelques mois qu’il y a eu. C’est un projet basé sur les indicateurs de résultats. En recherche scientifique on a de très bons résultats, en faculté de mobilisation des ressources extérieures et externes, pour compléter le budget principal, nous avons aussi fait des preuves. En matière de transparence dans la gestion fiduciaire également, on a fait de très bonnes performances. Nous sommes en retard dans les accréditations des programmes, ça s’explique parce que nos programmes sont en rénovation et certains diplômes comme le doctorat sont mise en place. C’est ça qui peut expliquer. Nous sommes beaucoup plus dans la phase de l’habilitation que l’accréditation des programmes de Doctorat et de Master. Nous sommes très bien positionnés comme nouveau pays, parce qu’on est rentré avec la troisième phase. Nous sommes en train de prendre de l’expérience. Là nous ne sommes pas encore très satisfaits mais nous sommes proches de la moyenne”, a t-il indiqué.
 
Depuis 2019, la République de Guinée a un montant de dix millions de dollars positionné pour les deux centres mais son décaissement est conditionné par l’obtention des résultats. 
 
Présidant la cérémonie d’ouverture de la journée, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a expliqué la portée de cette journée ministérielle. Dre Diaka Sidibé a indiqué que ce projet vise à accroître la quantité, la qualité, ainsi que la pertinence des programmes de l’enseignement supérieur, avec un accent particulier mis sur la recherche et la formation de qualité. Raison pour laquelle, elle a invité les responsables des deux centres à relever tous les points de blocage afin de permettre à la Guinée de pouvoir bénéficier de ce fonds.
“Nous venons de participer, ce mois de novembre, à l’atelier régional de tous les centres d’excellence des Etats membres sous financement de l’association internationale de la banque mondiale. Un projet avec une enveloppe de la Guinée de 10 millions de dollars américains pour la mise en place des centres d’excellence. Donc ce projet vise vraiment à accroître la quantité, la qualité, mais aussi la pertinence des programmes de l’enseignement supérieur, avec un accent particulier mis sur la recherche et la formation de qualité. Donc cette journée d’aujourd’hui, c’est de permettre à nos deux centres de présenter les résultats des travaux des ces trois dernières années, mais également de poser le diagnostic des points de blocage dans l’atteinte des objectifs allant vers le décaissement de ce montant alloué à notre pays. En plus, il sera présenté un plan d’accélération. Nous avons profité de cette journée pour inviter d’autres institutions d’enseignement supérieur du pays afin qu’ils puissent se préparer d’ici la fin du projet pour que la Guinée puisse encore candidater pour d’autres centres qui puissent accompagner notre pays vers l’excellence”, a t-elle exhorté.
 
Cette activité a réuni les responsables des deux centres, les universités hôtes, des représentants du ministères de la Santé, des Mines, de l’Agriculture et l’Elevage, de l’Environnement et du Développement durable et de la Banque Mondiale. 
 
Diop Ramatoulaye 
666-75-16-10 

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