Conakry: une fille de 14 ans violée et enceintée par un imam à Yimbaya

Une fille âgée de quatorze (14 ) ans est tombée enceinte après avoir été violée à plusieurs reprises par un imam dans une mosquée. Cet acte ignoble s’est déroulé à Yimbaya Tannerie, un quartier situé dans la commune de Matoto, banlieue de Conakry. Selon la maman de la victime, sa fille a été violée dans l’enceinte de la mosquée Saabara, dans la même commune. 

En larmes et désemparée, Assiétou Kaba, la maman de la victime a raconté les circonstances de cet acte dont a été victime sa fille. « Il y a de cela 3 ou 4 mois, ma fille a commencé à lire le Coran avec cet imam. D’après ce qu’elle m’a expliqué, l’imam lui expliquait les principes de l’islam, comment une femme devrait se comporter et s’habiller dans la société. Quand elle a commencé à suivre les cours, j’ai remarqué que ma fille a drastiquement changé, même les habits qu’elle portait, tout avait changé chez elle. À chaque fois que j’essayais d’échanger avec elle, elle se méfiait. J’ai alors expliqué à son père pour que celui-ci aussi puisse intervenir. Son papa lui a crié dessus, histoire de voir si elle va changer. Malheureusement, à l’école aussi, elle ne venait plus en classe. Elle s’est absentée pendant plus de 3 semaines. Au lieu d’aller à l’école, elle partait plutôt chez l’imam qui a une pharmacie », a t-elle expliqué sous le choc.

Et d’ajouter: « C’est avant hier que j’ai appelé à l’école, on m’a dit que ça fait 3 semaines qu’elle n’y allait pas. Le soir, elle ne rentrait qu’à 17h. Le lendemain, je l’ai emmenée à l’hôpital pour l’examiner. Il s’est avéré qu’elle est enceinte de 3 mois. Elle m’a alors expliqué que c’est l’imam qui l’a enceintée. Elle m’a dit qu’ils ont eu des relations ici dans la mosquée (3 fois) et que parfois, il l’amenait dans sa pharmacie pour faire sa sale besogne. Il bernait ma fille soi-disant qu’il va l’épouser. »  

 

À en croire Madame Kaba, l’imam,  auteur présumé de cette grossesse se nomme Ahmed Barry. Il a été arrêté et il est actuellement à la Direction centrale de la police judiciaire (DPJ).

Cet autre cas de viol relance le débat sur les violences sexuelles dont sont de plus en plus victimes les filles et femmes en République de Guinée. Le dernier cas en date est celui de M’mah Sylla, qui est décédée suite à un viol collectif présumé. 

Diop Ramatoulaye

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