Ibrahima Blasco Barry, ancien secrétaire général de la Fédération guinéenne de football (Féguifoot) et ancien pensionnaire de la maison centrale, était dans l’émission Foot Express de nos confrères d’Espace ce dimanche 13 juin 2021. L’arrêt de la Cour d’appel de Conakry qui n’a pas tourné en faveur de Mamadou Antonio Souaré dans l’affaire qui l’oppose à Ibrahima Blasco Barry, Super V et Morton Soumah, a été au centre de cette interview.
Blasco et ses deux co-accusés à savoir Morton Soumah et l’ancien président de la Féguifoot, Salifou Camara alias Super V, ont gagné leur procès en appel. La cour d’appel confirme la décision rendue en première instance qui les déclare non coupables. Antonio Souaré et la Féguifoot sont condamnés à leur payer 500 millions de francs guinéens. «J’ai été blanchi, je n’ai aucun sentiment triomphaliste encore moins revanchard mais je me projette dans l’avenir», mentionne Ibrahima Balsco Barry. Lui qui s’est réconcilié avec Antonio Souaré, contrairement à Super V.
A la question de savoir s’il envisage un retour dans le football après cet arrêt qui l’élargit, Blasco ne cache pas ses intentions. «Je pense encore bénéficier de la confiance de l’ensemble des acteurs du football et singulièrement du président de la fédération à l’occurrence le président Antonio Souaré qui a plus que besoin de se faire entourer de toutes les expertises», dit-il.
Et d’ajouter : «Je continue à avoir confiance au président de la fédération, aux membres du comité exécutif, à l’ensemble des membres de la famille du football pour qu’un jour ou un autre, si je peux être utile à ce football, je le ferai. Et ça, même en dehors des institutions, si je peux apporter ma contribution au développement du football de ce pays, je le ferai».
De l’avis des spécialistes ce n’était normal que Blasco Barry et ses coaccusés soient trimballés devant les juridictions ordinaires pour des faits concernant la fédération guinéenne de football. Là aussi, l’ancien secrétaire général dit préférer «ne plus revenir sur ces aspects juridiques ou de procédure», après l’arrêt de la cour d’appel de Conakry.
Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)
622 10 43 78
