Le Tribunal de Première Instance de Dixinn a reconnu Mamady Condé dit Madic100frontières coupable de téléchargement, diffusion de messages, photos, dessins de nature raciste ou xénophobe, menaces, violences et injures par le biais d’un système informatique. Par conséquent, il l’a condamné à cinq (5) ans d’emprisonnement et au paiement d’une amende de 100 millions de francs guinéens.
Les avocats de la défense rejettent cette décision de Balou Keïta et promettent d’interjeter appel. « Nous n’acceptons pas cette décision. Nous la rejetons purement et simplement. Nous allons dans les heures qui suivent, formaliser notre recours. Nous estimons que le droit sera dit en appel et que cette peine sera sensiblement diminuée », réagi maître Pépé Antoine Lamah, membre du collectif d’avocats. « Nous avons accueilli cette décision avec consternation. Nous estimons que le tribunal a exagéré dans le prononcé de la peine consécutive aux infractions reprochées à Mamady Condé. Il n’est pas le seul qui est mis en cause dans de tels faits. En longueur de journée, nous voyons des communicants de l’autre côté proféré des propos plus virulents que ce qu’on reproche à monsieur Condé. Nous ne comprenons pas que l’impunité soit garantie pour un camp et que la répression soit le moteur des poursuites de l’autre côté », a-t-il ajouté.
En attendant cet appel, Madic sans frontières retourne à la maison centrale où il séjourne depuis le 27 octobre 2020.
Diop Ramatoulaye
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