Les 18, 19 et 20 décembre 2023, le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, à travers l’Agence Guinéenne pour la Promotion de l’Emploi (AGUIPE) organise pour la première fois en terre guinéenne la conférence interrégionale en Afrique de l’Ouest de l’AMSEP (Association Mondiale des Services d’Emplois Publics). Après le Tchad en 2018, le Cameroun en 2019 en Afrique Centrale, c’est la République de Guinée à travers l’AGUIPE qui abritera cet événement mondial cette année avec pour thème : développement et promotion des emplois verts, une opportunité pour les services publics d’Emploi (SPE).
A 48 heures de la cérémonie d’ouverture de l’édition 2023 où plusieurs questions sur le réchauffement climatique et autres seront débattues par des experts Guinéens et étrangers, les organisateurs ont tenu une conférence de presse samedi pour annoncer les couleurs. Le représentant de WAPES (World Association of Publics Employement Services), Thierry Huort, consultant, a aussi pris part à la conférence de presse.
Selon le directeur général de l’AGUIPE, Mohamed Arribot, «Il y aura des panels, des présentations, des experts qui vont venir exposer sur tout ce qui concerne l’environnement, l’écologie et on espère qu’au sortir de ça la réflexion portée sur la possibilité de créer assez d’emplois verts sera menée et qu’on ira jusqu’au bout en termes d’exécution de nos travaux».
A son tour, le président de l’Association Africaine des Services d’Emplois Publics (AASP), vice-président de WAPES, par ailleurs directeur général de l’ANPE du Mali, a rappelé quelques points qui seront discutés lors de ces assises de Conakry qui se tiendront du 18 au 20 décembre 2023.
«Comme vous le savez, aujourd’hui la notion d’emplois verts est une notion qui s’impose avec le réchauffement climatique. Le mandat Afrique que le Mali préside depuis bientôt deux ans dans le cadre de l’association africaine des services d’emplois publics y tient fermement dans le cadre bien entendu du programme de développement des emplois verts que nous allons discuter ici lors des assises de Conakry.
Ici, donc, une évaluation sera faite des recommandations de la conférence de Djamena (Tchad) de 1998 parce que la Covid est passée par là, nous n’avons pas pu évaluer et mettre en œuvre l’ensemble de recommandations. J’ose espérer que les assises de la Guinée pourront nous permettre aussi de sortir des recommandations assez fortes.
Ce qu’il faut, c’est que nous sommes décidés au niveau de l’espace africain à intérioriser les différents aspects, les tenants et les aboutissants du réchauffement climatique et à faire nôtre l’ensemble des dispositions que la nature nous offrent et qu’on doit donc transformer pour créer des emplois pour nos jeunes, pour les moins jeunes mais aussi de transformer nos économies et faire en sorte que les différents secteurs de l’économie soient porteurs réellement d’emplois décents, surtout massifs mais aussi qui sont appropriés et contextualisés au niveau de nos économies», a déclaré Ibrahim Ag Nock.
Pour rappel, l’objectif global de cette conférence interrégionale vise, selon les organisateurs, à définir les grandes orientations et les axes principaux de la stratégie à mettre en œuvre par les SPE membres de l’AASEP pour la promotion et le développement des emplois verts (PEV).
Mamadou Macka Diallo
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