Construction du barrage hydroélectrique de Souapiti: la modification du contrat initial autorisée par l’Assemblée nationale

Le gouvernement, à travers le ministère de l’Energie, a saisi en procédure d’urgence, l’Assemblée nationale, le 12 novembre dernier, d’un projet de modification de la convention initiale par l’Avenant Nº 1 relatif au contrat de concession de construction, d’exploitation, d’entretien et de maintenance du barrage Souapiti.
1,6 milliards de Dollars US, c’est le coût global de la réalisation du présent projet. L’amendement porte sur l’article six (6) alinéa deux (2) du contrat voté par les députés hier mardi 8 décembre 2020.
L’ancienne résolution dispose que « si dans les douze (12) mois suivant la date d’entrée en vigueur, le premier tirage du prêt EXIMBANK n’est pas intervenu et que les fonds empruntés au titre de ce premier tirage n’ont pas été mis à disposition par EXIMBANK à l’État, alors le président contrat sera automatiquement résilié sans aucune indemnité ou compensation de quelque nature que ce soit au concessionnaire. Le mécanisme de résolution ci-dessus n’est pas applicable si le premier tirage du prêt EXIMBANK est dûment mis à disposition par EXIMBANK mais n’est pas utilisé pour payer CWE au titre du contrat de construction ».
La nouvelle résolution apporte une modification qui mentionne que « si le premier tirage du prêt EXIMBANK n’est pas intervenu et que les fonds empruntés au titre de ce premier tirage n’ont pas été mis à disposition par EXIMBANK à l’État au plus tard trente (30) mois à compter de la date d’entrée en vigueur, le présent contrat sera automatiquement résilié sans aucune indemnité ou compensation de quelque nature que ce soit au concessionnaire. Le mécanisme de résolution ci-dessus n’est pas applicable si le premier tirage du prêt EXIMBANK est dûment mis à disposition par EXIMBANK mais n’est pas utilisé pour payer CWE (China water and Electric Corporation) au titre du contrat de construction »
Ledit contrat prévoie la vente de trente pour cent (30%) de la production d’énergie aux autres pays membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG), après la réalisation du projet.
Mamadou Kouyaté

Articles similaires