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Coronavirus à Labé: 4 morts, 207 cas confirmés, le DRS revient sur la gestion de la pandémie

Au mois d’avril 2020, Labé a enregistré son premier cas du coronavirus. De la notification de ce cas à nos jours, plus de 3000 tests ont été effectués dans la région pour un total de 207 cas positifs détectés. Malheureusement, quatre (4) personnes en sont décédées.

Le tout premier cas de Covid-19 à Labé confirmé à Conakry a été importé de l’étranger pour le district de Sérimaa, situé dans la sous-préfecture de Popodara. Deux mois plus tard, un Centre de Traitement des Épidémies (CT-Epi) a été installé à Labé. Cela a permis de réaliser plusieurs tests sur place. Aujourd’hui, toutes les préfectures de Labé disposent chacune d’un CT-Epi. La mise en place de ces centres a facilité le traitement et la prise en charge des malades. A Labé, le bilan de la gestion du Covid-19 est jugé encourageant par le directeur régional de la santé.

«Quatre décès, les deux premiers décès sont des cas que nous avons repérés au CT-Epi de Donka. Nous avons malheureusement aussi enregistré un autre décès au niveau du CT-Epi de Mali et un autre à Labé ici, c’est un monsieur qui est arrivé dans un état grave qu’on n’a pas pu sauver…» Explique d’abord Dr Mamadou Houdi Bah.

Parmi les 207 personnes déclarées porteuses du virus, 25 l’ont été à la prison centrale de Labé. Heureusement tous ces prisonniers sont déclarés guéris après leur traitement à Conakry. Les CT-Epi de Lélouma, Mali, Koubia et Tougué n’ont actuellement aucun malade. Seul celui de Labé qui en a treize.

 «Aujourd’hui, c’est la préfecture de Labé qui nous prend beaucoup de temps. Chaque semaine, notre ambulance va à Conakry au moins deux fois. En dehors des cas compliqués, tous les malades qui arrivent sont pris en charge. Il faut pour un malade, 75 mille francs guinéens par jour pace qu’il faut qu’il déjeune, il faut qu’il mange correctement à midi, il faut qu’il mange correctement le soir», poursuit le directeur régional de la santé de Labé.

Cependant, Dr Mamadou Houdi Bah déplore le relâchement des citoyens dans l’observation des mesures barrières édictées par les autorités et les partenaires dans l’éradication de la maladie.

Alphonse 

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