Le procès de plusieurs enfants, interpellés à l’occasion des dernières manifestation politiques, s’est ouvert ce vendredi 12 février 2021 à la Cour d’appel de Conakry, où le tribunal pour enfant s’est transporté spécialement. Ces mineurs sont poursuivis pour transfert, fabrication, port, détention et utilisation d’armes légères, certains de ces 20 enfants.
Devant le tribunal, le procureur n’a pas manqué de mentionner lors des enquêtes préliminaires, certains parmi ces enfants ont reconnu avoir été arrêtés certains avec des paires de ciseaux et d’autres avec des couteaux.
Me Mohamed Abou Camara, l’un des avocats commis d’office pour la défense se réjouit déjà de l’ouverture du procès après plus de trois mois de tentions. « Nous nous réjouissons du procès au regard des souffrances que les enfants ont connues. Car la question d’enfance, est une question particulière. Une question essentielle de la société, de la justice. C’est une question qui mérite une attention particulière parce que les conventions internationales auxquelles la Guinée a souscrit, les lois guinéennes en la matière, le code pénal, le code de procédure pénale, le code de l’enfant tous accordent aux enfants une gestion spéciale. Il faut qu’on s’empresse de gérer les dossier des enfants lorsqu’ils sont en conflit avec la loi », a fait savoir cet avocat.
A en croire, Me Abou Camara, ces mineurs seront libérés. A défaut d’voir un acquittement de ses client,l’avocat espère obtenir une mise en liberté provisoire. « Nous comptons gagner car la présomption d’innocence est reconnue en droit », précise-t-il à la pause de cette première audience.
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Nous y reviendrons
Souleymane Bah depuis la Cour d’appel.