Récemment le président de la République, Alpha Condé, a prorogé l’état d’urgence sanitaire par ordonnance alors que beaucoup de citoyens supportent difficilement coup des transports.
Ce samedi 19 septembre, notre reporter est allé à la rencontre des Etudiants à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia. Nombreux sont ces Etudiants qui jugent insupportable le coup des transports en cette période de crise sanitaire.
Jean Sovogui qui loge à Kilomètre5 dans la commune urbaine de Dubréka, est Etudiant en Licence1, Administration des Affaires. Il nous raconte son calvaire. « Avec l’état d’urgence sanitaire, je paye 30 mille aller comme retour actuellement. Avant, je payais 15 mille aller comme retour. C’est mes parents qui me donnent. Je ne vois pas des bus en allant comme en venant », raconte-t-il.
Daouda Sidibé, Etudiant licence 2, Sciences comptables dans la même université n’est pas du reste. « Vu la situation économique des étudiant, ce n’est pas du tout facile. Le transport est exorbitant. Il n’y a aucun moyen qui est alloué aux étudiants qui va les permettre de mieux économiser. Je paie plus de 50 mille pour venir et on a cours trois fois dans la semaine », se plaint le futur comptable.
Rachelle Alphée quant à elle débloqué 40 mille par jour de Somayah dans mosquée dans la préfecture de Coyah à l’université de Sonfonia dans la commune de Ratoma (Conakry). « Je viens trois fois dans la semaine. De Coyah à ici, c’est loin. Ça me coûte 40 mille. Ce n’est pas être plus de deux personnes à bord du taxi qui augmente coronavirus. Il y a les marchés qui sont ouverts et beaucoup d’autres lieux aussi. Ce que je demande aux autorités, c’est de diminuer le transport », sollicité l’Etudiante.
Souleymane Bah pour Guinée114.com
