Le Colonel Alpha Oumar Cissé, préfet de Coyah a présidé ce mercredi 10 novembre 2021, l’ouverture du conseil de gouvernance de la préfecture. Pour cette première session organisée sous la gouvernance du CNRD sous le thème “le fonctionnement des services déconcentrés et centralisés de la préfecture”, les maires, sous-préfets, directeurs préfectoraux de l’Urbanisme, de l’habitat et de l’aménagement du territoire, des Mines et de la géologie, des Impôts, du Budget etc…ont tous répondu présents.
À l’entame de son discours, le préfet a invité les différents services de faire une “situation exhaustive de leur fonctionnement.”
“Nous félicitations le CNRD, le président de la transition et de son gouvernement pour leur vision dans le cadre de l’amélioration de conditions vie des populations. J’invite les différents services ici présents à faire la situation exhaustive de leur fonctionnement. Cette période de transition nous interpelle à plus de transparence pour consolider les bases de développement de notre préfecture”, a t-il lancé.
À tour de rôle, les directeurs ont dressé la situation de leurs domaines respectifs. C’est dans ce sens que le directeur préfectoral de l’Environnement a fait la situation de son domaine.
“À ce jour, la direction préfectorale de l’Environnement de Coyah a recensé neuf (9) carrières implantées à Manéah, Kouriah et Wonkifong, trente sept unités industrielles implantées à Friguiadi, Manéah, Somaya, Bentouraya, limanaya et Lansanaya Barrage, vingt neuf (29) stations services, toutes fonctionnelles, et des eaux minérales implantées à Somaya, Fassia, Gomboya, Wonkifong, Mangata”, a t-il declaré.
Elhadj Alpha Bah Samba, directeur préfectoral de l’environnement des Eaux et forêts a aussi dénoncé le fait que toutes ces entreprises sont installées à Coyah et que leurs taxes soient payées à Conakry.
“Les taxes de redevance environnementales sont recouvrées entièrement par la direction nationale du fonds de sauvegarde. Le paiement de ce montant se fait uniquement à la Banque Centrale au numéro 20 11 000 148 PCT domicilié à la BCRG. De nos jours, une décision du ministère de l’Environnement et des Eaux et Forêts prend en compte les services techniques dans les recettes recouvrées dont le taux est fixé à 10%”, a t-il fustigé.
Diop Ramatoulaye et Souleymane Bah depuis Coyah
