Création de deux structures de protection sociale: la CNTG, la centrale syndicale mère en Guinée, invite les fonctionnaires à y adhérer

La confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) après une tournée à l’intérieur du pays, notamment dans les régions administratives, pour expliquer l’importance de la création de deux caisses de protection sociale des agents publics de l’Etat et les cotisations pour l’alimentation de ces deux structures a animé une conférence de presse à son siège sis à Sandervalia dans la commune de Kaloum, le mercredi 20 janvier 2021. Au cours de cette rencontre avec la presse, le compte-rendu de la tournée a été fait aux différentes structures syndicales affiliées et aux partenaires sociaux.

« C’est tout juste de donner une information relative à la création de deux caisses de protection sociale des agents publics de l’Etat et les retraités de la Fonction publique. Il y a une tournée que nous avons réalisée à travers  les régions administratives. Il reste les étapes de N’Zérékoré et de Conakry.

Une démarche noble vraiment qui d’ailleurs a mis un peu du temps, sinon à l’instar des autres pays de la sous-région seule la Guinée n’a pas aujourd’hui une sécurité sociale au niveau des fonctionnaires de l’Etat. Donc c’est une opportunité que nous devons saisir pour que nous préparions notre lendemain meilleur.

Nous comptons nous y prendre en sensibilisant, en informant et en vulgarisant ces deux institutions pour que l’adhésion soit massive », a expliqué Amadou Diallo secrétaire général de la CNTG.

Pour sa part, le directeur général de la caisse nationale de prévoyance sociale des agents de l’Etat, Mahamed Lamine Coumbassa a expliqué l’importance de cette contribution pour ces fonctionnaires de l’Etat. « Ce sont des structures créées sur une base consécutive. Ça veut dire qu’elles vont fonctionner en tenant compte des cotisations payées par les fonctionnaires, donc les agents de l’Etat qui vont supporter le fonctionnement de ces deux structures. Donc l’enjeu, ce sera le paiement et la prise en charge effective des fonctionnaires par ces deux structures en terme de pension, en terme de maladie, en terme d’accident de travail et en terme de protection familiale », a-t-il indiqué.

Le directeur général de l’institut national d’assurance maladie obligatoire (INAMO) à son tour, a rassuré les fonctionnaires que la prise en charge sanitaire ne fera pas défaut. Il a souligné aussi que comme test, les deux ans écoulés plus de 500 agents de l’Etat à Kamsar et à Conakry ont été traités aux frais de l’INAMO et plus de 150 agents évacués en Algérie, au Maroc et en Tunisie.

 

« L’INAMO n’est pas qu’à Conakry. Il sera décentralisé et déconcentré au niveau des sous-préfectures, des préfectures et des régions. On aura des antennes pour pouvoir prendre les uns et les autres en fonction de leur pathologie. Ce qui peut être traité dans les sous-préfectures sera traité. Ce qui peut être traité dans une préfecture ou à Conakry sera traité. Nous avons toute une procédure parce qu’il ne faut pas  que les gens abusent. Donc il y a des procédures qui vont être mises en place pour prouver que l’intéressé est vraiment un assuré de l’INAMO », a rassuré Mamady Doumbouya, Directeur général de l’INAMO.

Mamadou Macka Diallo

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