Dans un décret lu à la télévision nationale dans la soirée du lundi 19 septembre, le président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya a créé un « cadre de dialogue inclusif » répondant ainsi à une des exigences d’une frange importante de la classe politique et de la société civile nationale.
Ce cadre de dialogue, faut-il le rappeler, sera dirigé par le Premier ministre, chef du gouvernement qui devra rendre compte au président de la Transition.
Interrogé par nos confrères de la radio Espace FM ce mardi, le président du Bloc Libéral, Docteur Faya Lansana Millimouno a donné ses impressions sans oublier de lancer des piques à d’autres acteurs sociaux et politiques.
« On peut dire que c’est une avancée parce qu’au moins on ne va plus se mettre à définir la concertation et le dialogue. Désormais c’est le dialogue, il est inclusif, il sera dirigé par le Premier ministre lui-même. Je crois que c’était entre autres les revendications que certains acteurs avaient fait. Ceux-ci étant satisfaits, il ne reste plus qu’à aller autour de la table pour qu’on parle de l’avenir de la Guinée », a premièrement laissé entendre Docteur Faya Lansana Millimouno.
« Au début de ce processus-là il y avait un camp qui pensait qu’on avait pas nécessairement besoin d’un médiateur international pour que les Guinéens se parlent entre eux. Il suffit que nous ayons une dose de patriotisme, un peu d’humilité, de respect mutuel. Nous pouvons nous asseoir autour de la table, nous parler et nous comprendre. Mais puisque d’autres pensent qu’aucun Guinéen ne peut s’asseoir pour faire parler les Guinéens, nous avons accepté qu’il y ait un médiateur international mais le médiateur est venu et c’est lui-même qui a constaté que ceux qui avaient refusé de participer au premier cadre qui avait été crée le 06 avril n’avait pas raison de le faire. Il les a gentiment demandé de rejoindre le cadre mais l’exigence continuait qu’il y ait un cadre de dialogue. Désormais c’est fait », a-t-il ajouté.
À noter que cet acte du Colonel-Président intervient à quelques jours du sommet de la CEDEAO qui pourrait statuer sur le sort de la Guinée.
Mamadou Macka Diallo
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