Le parquet de la CRIEF veut des sanctions sévères contre Souleymane Traoré, ex-directeur général du Fonds d’entretien routier (FER). Il demande ainsi à la Cour de le condamner à deux ans d’emprisonnement et à vingt milliards de francs d’amende, mais aussi de confisquer tous ses biens.
Souleymane Traoré, ex-directeur général du Fonds d’entretien routier (FER), devrait bientôt être situé sur son sort. Les plaidoiries et réquisitions ont eu lieu ce lundi 17 juillet 2023 dans son procès, qui se tient devant la chambre de jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).
Dans ses plaidoiries, maître Pépé Antoine Lama, avocat de l’Agent judiciaire de l’État, a demandé à la Cour de saisir tous les biens du prévenu et de les rendre à l’État guinéen. Il a réclamé aussi la condamnation de Souleymane Traoré au paiement de dix milliards (10 000 000 000) de francs guinéens à titre de dommages et intérêts à l’État.
De son côté, le procureur spécial près la CRIEF a demandé à la Cour de déclarer Souleymane Traoré coupable des faits de détournement de deniers, enrichissement illicite, corruption, blanchiment de capitaux et surfacturation pour lesquels il est poursuivi. Aly Touré a requis deux ans d’emprisonnement dont un assorti sursis et une amende de vingt milliards (20 000 000 000) de francs guinéens contre le prévenu.
En plus de cela, le procureur demande à la Cour de confirmer les saisies opérées, en les transformant en confiscation de tous les biens faisant objet de saisie. Il s’agit des différents comptes bancaires et des biens immobiliers de Souleymane Traoré. Après la partie civile et le ministère public, la parole est revenue à la défense pour ses plaidoiries.
Guinee114