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CRIEF : Le procès de Soriba Keïta renvoyé au 30 avril 

Le procès en appel de l’ancien responsable de la gestion logistique du ministère de la santé et de l’hygiène public s’est poursuivi ce mardi, 02 avril 2024 devant la chambre de jugement de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières.

L’audience du jour a été consacrée sur les plaidoiries et réquisitions. Pour rappel, ce fonctionnaire du ministère de la santé avait écopé d’une peine pécuniaire en première instance. 

Il avait été condamné au paiement de 25 000 000 GNF au titre des dommages et intérêts à l’État guinéen après que le prévenu ait reconnu les faits mis à sa charge. Le parquet spécial a décidé alors d’interjeter appel.

Dans ses plaidoiries, le représentant de l’agent judiciaire de l’État a demandé à la cour de condamner le prévenu au paiement de 500 millions de francs guinéens. 

“L’État guinéen a trouvé très judicieux l’appel dans cette affaire parce que le montant de 25 millions prononcés comme dommages et intérêts en sa faveur est très dérisoire. Sans trop tarder en vertu des dispositions des articles 486 du code de procédure pénale et 1122 du code civil guinéen qu’il vous plaise très humblement Monsieur le président d’infirmer partiellement le jugement de première instance rendue dans cette affaire et de condamner le prévenu au paiement de 500 millions de francs guinéens à titre des dommages et intérêts”, a plaidé maître Amadou Babèn Camara. 

L’avocat de la défense à son tour a tenu a relevé des irrégularités dans l’appel du parquet spécial concernant cette affaire. 

Il a sollicité auprès de la cour de déclarer irrecevable cet appel du parquet spécial. Le conseil du prévenu a également fait savoir que le montant de 25 millions de francs guinéens ont été mobilisés mais l’État n’a pas jugé nécessaire de recevoir le montant, pensant qu’il pouvait avoir quelque chose.et”Nous sollicitons très respectueusement de confirmer le jugement de première instance”, a-t-il plaidé. 

Après avoir entendu toutes les parties, le président de la cour, Francis Kova Zoumanigui a mis l’affaire en délibéré pour décision être rendue le 30 avril 2024.

 À rappeler que Soriba Keïta est poursuivi par l’agent judiciaire de l’État pour des faits de détournement des deniers publics. Une infraction prévue et punie par les dispositions de l’article 764 et suivant du code pénal.

Mamadou Macka Diallo 

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