Au moment où le mouvement syndical fait planer une grève générale et illimitée en Guinée, un responsable politique appelle à l’unisson. Dr Édouard Zoutomou comme il s’agit de lui, demande aux différentes fractions de syndicats de s’unir pour espérer avoir le soutien de la classe politique.
« Nous nous avons toujours dit, nous sommes des démocrates. Dans un pays normal où la démocratie en tout cas prime, les travailleurs ont le droit de manifester et de faire des revendications légales. Ces revendications peuvent couvrir les questions sur les conditions de travail, sanitaire, les rémunérations salariales et tout ça. Çà ce sont des revendications légales. Nous avons dit en tant que politiques et démocrates que nous, nous supportons le mouvement syndical. Seul problème que nous avons avec le mouvement syndical, c’est qu’eux aussi ne parlent pas à l’unisson et il suffit simplement que des espèces trébuchantes (argent) commencent à tomber pour que les uns et les autres prennent des directions différentes.
Avant-hier (lundi), je crois qu’ils avaient promis de faire quelque chose mais ils ont fait marche arrière, c’est ce que nous avons compris. Alors nous nous disons que nous allons les supporter mais nous voulons voir les actions concrètes qu’ils vont poser avant que les partis politiques ne s’impliquent. En tout cas nous les observons sur ce plan-là, nous n’allons donc pas aveuglement supporter même si sur le plan du principe on est d’accord avec eux », a fait savoir Docteur Édouard Zoutomou Kpoghomou.
À en croire le coordinateur du mouvement syndical guinéen, les représentants des différentes fédérations syndicales vont se retrouver demain jeudi à la bourse du travail pour déposer l’avis de grève si toutefois leur camarade n’est pas libre jusque-là. Un dépôt , qui aura probablement lieu à cause du fait que le dossier du syndicaliste Sékou Jamal Pendessa a été renvoyé hier au vendredi prochain pour décision à être rendue.
Mamadou Macka Diallo
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