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Dalein alerte: “…si on ne se parle pas, il y a des risques qu’il y ait des conflits”

Le collectif des partis politiques (CPP) était en conclave ce lundi au QG de l’UDG de Mamadou Sylla. A l’ordre du jour, finaliser la mise en place des différentes commissions du collectif et les meubler. À date, selon Cellou Dalein Diallo, le CPP a mis en place six commissions dont une chargée de la réconciliation nationale. 

 Après avoir remercié ses collègues pour le choix porté sur sa personne pour assurer le porte-parolat du collectif, le président de l’UFDG a encore exhorté les autorités à mettre en place un cadre de dialogue avec les acteurs sociopolitiques. 
 
“Nous allons nous retrouver, élaborer un mémo en rapprochant nos différentes positions et déposer un mémo qui reprendra le consensus qu’on aura eu à l’issue de l’exercice de confrontation de nos différentes positions. Nous espérons que le gouvernement va nous donner l’opportunité de défendre les positions qu’on a prises dans un dialogue structuré. Le dialogue est important parce qu’il permet de prévenir des conflits, il permet de confronter les idées surtout dans un contexte où la constitution n’existe pas, où le président élu est déposé, où l’Assemblée élue est dissoute. Il faut que les Guinéens se parlent pour prévenir les conflits pour que dans le cadre du dialogue et de la concertation, pour que des solutions soient trouvées”, a déclaré le porte-parole du CPP.

Et d’ajouter: “Il n’est pas bon que chacun prête à l’autre des intentions. Personne n’a un agenda caché. Le rôle des partis politiques c’est d’aller à la conquête du pouvoir par les urnes. Le CNRD a pris le pouvoir parce que la République était en danger, l’unité nationale était en danger pour organiser le retour à l’ordre constitutionnel dans un cadre inclusif et paisible. Ça suppose qu’on puisse échanger. Personne ne peut dire que c’est moi qui détient la vérité. La vérité c’est ce que le peuple pense. Il faut confronter les idées, de bonne foi et en toute responsabilité, je suis sûr qu’on trouvera de consensus pour éviter des conflits et de traiter l’autre comme quelqu’un qui a un agenda caché ou qui n’est pas de bonne foi. Mais si on ne se parle pas, il y a des risques qu’il y ait des conflits et des malentendus. C’est pourquoi nous exhortons de mettre en place un cadre de dialogue. L’article 77 de la charte de la transition précise que c’est le CNRD et les forces vives qui déterminent la durée de la transition, il faut qu’on dialogue”.
 
 
Diop Ramatoulaye 
666751610

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