Ce mercredi, 17 août 2022, des citoyens ont répondu à la manifestation dite “pacifique” du front national pour la défense de la constitution (FNDC) sur toute l’étendue du territoire national.
Même si les forces de défense et de sécurité ont pu empêcher les manifestants de barricader les routes et de brûler des pneus mais des affrontements ont eu lieu par endroit entre jeunes manifestants et forces de l’ordre à Conakry.
Les manifestations non autorisées par les autorités se suivent et se ressemblent. Des morts, des bléssés, des arrestations et des dégâts matériels. Celle d’hier n’a pas fait exception.
Dans la capitale guinéenne, des familles ont été endeuillées à nouveau. Le FNDC dénombre deux (2) jeunes tués en marge de ladite manifestation. Il s’agit de Ibrahima Baldé à Wanindara et de Alpha Oumar Barry à Bambéto-magasin dans la commune de Ratoma. Asmaou Barry, journaliste, activiste et conseillère au CNT (conseil national de transition) a réagi à ces cas de mort.
“Je n’ose pas imaginer la douleur et la colère que vivent les parents des jeunes qui se font abattre à chaque fois que des Guinéens usent de leurs droits et libertés. La vie humaine est désacralisée”, a posté Asmaou Barry.
A en croire les organisateurs de la manifestation à Labé et Dalaba où le mot d’ordre a été suivi, plusieurs arrestations ont été enregistrées.
Pour le moment aucun bilan n’est disponible du côté du gouvernement.
Mamadou Macka Diallo
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