Les assises nationales tant souhaitées par les autorités de la transition ont débuté le 11 avril dernier. Les différentes activités ont été lancées dans la plupart des régions et préfectures de la Guinée mais jusqu’à présent l’engouement n’est pas au rendez-vous dans certains endroits. Le président de l’union des forces démocratiques (UFD) fait sa lecture du déroulement de ces activités.
“Le fait d’avoir voulu mettre à tout prix de côté les politiques en disant nous nous allons aller au peuple, on va avoir l’opinion du peuple, c’est une démagogie qui est ainsi mise à nue. Aujourd’hui la population ne s’est pas intéressée à ces fameuses assises nationales et je vous dis que c’est plus grave, il y a des endroits c’est les forces de l’ordre qui sont venues sortir les fonctionnaires des bureaux pour les obliger pour aller écouter ce que les gens des assises nationales sont en train de dire. Donc, la population n’a pas l’impression qu’il y a un enjeu quelconque qui l’obligerai à dire mais écoutez! On va venir donner notre opinion. Et je dis que le CNT dès qu’il est installé a dit qu’on ne peut rien faire d’abord, il faut qu’on aille écoutez la population. Mais on ne comprend plus… Pourquoi alors c’est les gens des assises nationales qui y vont? Qu’est-ce qu’ils vont entendre de plus de ceux qu’ils ont entendu déjà du CNT? Qu’est-ce que ça a donné? Quel est le résultat ? Donc nous estimons que tout ça ne nous mène pas aux véritables reformes profondes de ce pays pour qu’on sorte définitivement de cette situation que nous connaissons depuis 63 ans”, a martelé Mamadou Baadiko Bah, président de l’UFD chez nos confrères de Fim FM ce mercredi, 13 avril 2022.
À rappeler que plusieurs partis politiques et organisations de la société civile et de défense des droits humains ont posé des conditions pour participer à ces assises nationales. C’est notamment la publication des termes de références (TDR).
Mamadou Macka Diallo
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