Cette année en République de Guinée, dix milles neuf cent quatre vingt (10980) candidats sont inscrits pour le concours d’entrée dans les institutions d’enseignement technique et de la formation professionnelle. Le lancement officiel des épreuves a eu lieu ce jeudi, 26 septembre 2024 à l’École Nationale des Arts et Métiers (ENAM) à Coleyah dans la commune de Matam (Conakry). C’est le ministre secrétaire général à la présidence, Général Amara Camara qui a présidé le lancement. La ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, Aminata Kaba a fait des innovations pour cette année. Les candidats vont passer le concours sur des tablettes. Selon les responsables du département, cette expérience va se poursuivre l’année prochaine pour amener les apprenants à se familiariser avec le monde du numérique. Le conseiller principal, Mamoudou Condé qui a représenté la ministre à cette cérémonie a livré ses premières impressions.
« Les premières impressions sont bonnes parce que tous les candidats sont apparemment sereins. Vu que c’est une première fois que nous passions à la digitalisation des épreuves d’entrée dans nos institutions d’enseignement technique et de la formation professionnelle.
Ce qui est important à savoir c’est ce qui est prôné par le CNRD est que la transparence soit de mise mais aussi l’inclusion et l’égalité soient de mises. Seul le digital pourrait nous aider à faciliter ça et la rapidité aussi dans le traitement des résultats », a déclaré Mamoudou Condé tout en apportant des précisions concernant l’utilisation du digital notamment les tablettes par les candidats qui est une première dans un concours d’accès aux institutions d’enseignement technique et de la formation.
« On est rassuré à 90%, vu que c’est la technologie on ne peut pas certifier tout, même dans les pays les plus avancés des soucis peuvent advenir. Mais le travail a été fait avec tous les services impliqués dans les questions de digitalisation et les services impliqués dans la gestion des données en Guinée. Donc, ce n’est pas que seulement le ministère de l’enseignement technique qui a travaillé. Nous avons même travaillé avec ceux du département de l’enseignement pré-universitaire c’est pour dire qu’on peut travailler en synergie et coordonner l’activité d’un sectoriel. Donc, c’est ce qui a été fait pour maximiser les sens de réussite de ce processus », a-t-il précisé.
« Au fait, nous piochons dans un bassin. C’est de vérifier que vous avez le niveau de ce bassin, ce n’est pas pour vérifier que vous savez faire l’électricité, c’est à la sortie qu’on apprécie ça. Donc, la docimologie, la science des examens autorise qu’on utilise le digital pour la rentrée en terme de concours. Et c’est le niveau 10ème, niveau terminale qui est vérifié. Donc, du coup vu que les questions sont sur ce niveau, on peut vérifier que le Monsieur a eu le bac et il a vraiment le niveau du bac dans les disciplines identifiées. Donc, ça n’a pas assez d’impacts négatifs sur le processus et de la qualité des apprenants qui sont sélectionnés. C’est après maintenant la formation qu’on passe à la pratique et à la théorie. Mais cette phase est correcte, on est dans les normes », a conclu le conseiller principale de la ministre, Aminata Kaba.
Le chef services examens et concours scolaires est revenu sur ce qui est prévu pour le déroulement de concours avant de donner les statistiques sur l’ensemble du pays.
« Pour la journée d’aujourd’hui il y aura deux centres à Conakry ici: les centres de l’ENSAC et de l’ENAM. Les deux centres vont recevoir uniquement les options de BTS. C’est-à-dire les candidats qui vont opter pour le diplôme du Brevet de Technicien Supérieur. Pour l’ensemble du pays, je suis en contact avec tous les inspecteurs régionaux qui me disent tout se passe dans des très bonnes conditions. Donc, c’est pour vous dire combien de fois que ce matin je suis à l’aise de voir que cette première expérience au niveau de l’enseignement technique prônée par Madame la ministre ait bien démarré. Nous allons continuer l’année prochaine sur cette lancée-là pour que nos apprenants soient dans le monde numérique maintenant.
Nous sommes à dix milles neuf cent quatre vingt (10 980) candidats inscrits pour le concours d’entrée dans nos institutions d’enseignement technique et de la formation professionnelle publique », a expliqué Sékou II Camara.
Parlant des particularités par rapport aux précédents concours, le responsable des services examens et concours scolaires a parlé de l’Approche par Compétences (APC) choisie par la ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi.
« Il y’a une différence parce que cette année avec l’innovation de Madame la ministre qui est une innovation salutaire. C’est l’approche par compétence (APC) qui recrute cette année. Donc, Madame cette année a prôné cette ligne-là pour que l’APC soit uniquement ouverte cette année. L’année prochaine les PPO seront remplacés par les programmes implantés pour l’APC.
Après le BTS, c’est le diplôme du BTE. Les trois diplômes sont à recruter: il y’a le BTS aujourd’hui, demain vous avez le BTE et après demain vous avez le CAP », a-t-il mentionné.
Dans son message adressé aux différents candidats, il a rappelé l’importance de l’enseignement technique qui selon lui est la locomotive de développement d’un pays.
« C’est de sensibiliser les candidats pour qu’ils sachent que l’enseignement technique c’est la locomotive du développement, que l’enseignement technique maintenant n’est pas l’enseignement de masses où il faut remplir les salles de classes. Maintenant, nous travaillons en fonction de la capacité d’accueil. Nous travaillons en fonction de la capacité des ateliers pour respecter ça et former des cadres afin que le marché de l’emploi soit satisfait. C’est ça notre mission et c’est ce que Madame la ministre a prôné dans sa politique d’innovation », a-t-il souligné.
Mamadou Macka Diallo
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