Dans le cadre de l’assainissement du monde médiatique guinéen, le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC) est passé à la vitesse supérieure. Ce lundi, 1er janvier 2021, la campagne d’enrôlement des journalistes a débuté dans les locaux des différents médias. La radio Lynx FM a eu l’honneur de recevoir en premier la délégation de la HAC dirigée par son président. Ensuite, ce fut la radio Sabari FM du groupe Afrique vision dans ses locaux.
Le lancement officiel s’est déroulé dans la salle de réunion de l’union des radios et télévisions libre de Guinée (URTELGUI) en présence de plusieurs responsables de la presse.
Le président par intérim de l’URTELGUI Aboubacar Camara a tenu le discours de bienvenu à la délégation. Sanou Kerfala Cissé PDG du groupe Afrique Vision pour sa part, a expliqué l’importance de la carte professionnelle.
« Je disais que c’est un grand jour, un grand pas que la presse dans son ensemble va franchir. Parce qu’il s’agit là de valoriser cette carte professionnelle de journaliste. Je le rappelait la fois dernière au siège de la Haute Autorité de la Communication qu’il est clairement indiqué sur cette carte que le titulaire de cette carte d’identification strictement personnelle est autorisé à franchir les barrages privés et officiels dans l’exercice de son travail. Cela étant nous devons, nous journalistes, user de tous les moyens possible pour faire de notre profession une profession noble, respectable et faire de nos journalistes, des journalistes compétitifs, qui peuvent aller partout à travers le monde entier pour représenter notre pays », a mentionné Sanou Kerfala Cissé PDG du groupe Afrique Vision.
Le président de la HAC qui a présidé cette cérémonie a, après avoir rendu un vibrant hommage aux devanciers dont le doyen Souleymane Diallo PDG de Lynx FM qui, d’ailleurs a été le premier à remplir la fiche et qui aura l’honneur de porter la carte 001, a apporté des précisions.
«Je voudrais simplement vous rappeler que la carte de journaliste professionnel permettra aux détenteurs d’exercer librement leur profession la HAC leur garanti cela. Mais, en même temps, la HAC prévient ceux qui ne l’auront pas, parce qu’ils ne sont pas journalistes, s’ils s’aventurent à exercer la profession, ils seront identifiés, appréhendés et ils seront traités comme des malfaiteurs. Il faut que cela soit clair. Nous nous sommes tous plaints que notre profession est bien infiltrée. Le président de l’AGUIPEL disait récemment, il y a des mercenaires dans nos rangs, il faut les en sortir et c’est le travail de chacun de nous. Si dix journalistes ne connaissent pas quelqu’un c’est qu’il n’est pas journaliste. C’est un peu comme chez les avocats, chez les médecins, chez les pharmaciens ce sont des ordres bien organisés. Tout le monde se connait, celui qui n’est pas connu c’est qu’il n’est pas de la profession. Alors aidez-nous à sortir de nos rangs ceux qui ne sont pas journalistes et qui ternissent notre image », a longuement demandé Boubacar Yacine Diallo président de la HAC qui précisera également qu’un organe qui n’a pas de siège n’existe pas.
Mamadou Macka Diallo
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