Six formations politiques ont démissionné récemment l’ANAD (Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie) pour créer une nouvelle coalition politique. Les leaders de ces partis ont justifié cette décision par la nécessité « de s’organiser de façon autonome et indépendante afin de répondre aux enjeux de la transition en cours ».
Mais Étienne Soropogui, le président du parti Nos Valeurs Communes (NVC), lui, voit une autre raison derrière ces départs. Ce leader politique membre de l’ANAD est convaincu que c’est le pouvoir en place qui a orchestré cette situation dans le but de déstabiliser la coalition dirigée par Cellou Dalein Diallo. Il l’a dit dans l’émission Mirador de FIM FM, ce jeudi 27 juillet 2023.
« C’est des départs manipulés. Et derrière cette manipulation, il y a effectivement le pouvoir. Personnellement, j’ai été approché et je crois que d’autres leaders aussi l’ont été dans ce sens. Encore une fois, c’est pour déstabiliser le président Cellou Dalein et l’isoler. Parce qu’on sait bien qu’aujourd’hui, il est dans une posture qui fait que si les choses devraient normalement se passer dans ce pays, je crois que le pouvoir ne devrait pas pouvoir lui échapper.
Et ça, vous avez des personnes qui ne veulent pas cela, qui ne veulent pas que la volonté de la population s’exprime. Après, ils veulent nous interpeller pour jouer à ce genre de traîtrise. Toutes les manipulations sont en train d’être ourdies pour qu’effectivement, le président Cellou ne se présente pas. Mais je crois que les gens perdent leur temps », a laissé entendre Étienne Soropogui.
« J’ai été personnellement approché par plusieurs personnes, mais j’ai senti derrière cette démarche, une certaine volonté de nuire à un ami, à un frère, quelqu’un qui s’est battu. Je peux demain décider pour des convenances personnelles d’emprunter un chemin pour faire grandir mon parti politique. Mais je ne peux pas faire ça parce que j’aurai été manipulé derrière au détriment d’un ami. Je ne le ferai pas », a-t-il ajouté.
Mamadou Macka Diallo
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