Dans un décret publié le mardi 30 mars 2021, le président Alpha Condé a mis fin à la mission du Colonel Mamadou Lamarana Diallo dans la préfecture de Dinguiraye en le mutant dans les mêmes fonctions à Fria.
Joint par notre rédaction ce mercredi, le président de l’antenne locale du Conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG), Alhassane Diakité, a fait savoir que « le préfet fait partie d’un système avec des cadres véreux qu’il a laissés derrière lui ». « Je crois que le départ du préfet de Dinguiraye n’est pas mauvais en soi. De notre côté, on apprécie pas mal le départ le départ du Colonel Lamarana Diallo de Dinguiraye. L’autre souci c’est par rapport au fait que c’est un système qui est là. Le préfet fait partie du système mais il a laissé les gens véreux derrière qui sont déjà habitués au système », a nuancé Alhassane Diakité.
D’après l’activiste de la société civile : « Le problème de Dinguiraye n’est pas seulement que le préfet. Il y a aussi des cadres qui ont fait assez d’années dans la préfecture, qui sont habitués au système, et qui induisent en erreurs, tous les préfets qui y viennent ».
Au regard de cette situation, Alhassane Diakité pense que l’État doit également faire face à la sédentarisation des cadres. « C’est ce qui est plus important au-delà du préfet », estime le président de l’antenne locale du CNOSCG à Dinguiraye.
Quant à l’arrivée du nouveau préfet, Barboza Soumah, Alhassane Diakité dit attendre de le connaître d’abord. « Comme on ne le connaît pas d’abord, on ne l’a pas vu, on ne connaît pas quelle est sa feuille de route, je crois qu’une fois qu’il va prendre service, on se rendra compte avec qui on a à faire également », a-t-il dit.
Djély Mamadou KOUYATÉ