L’heure est à la fête ce mercredi, 1er novembre 2023, au sein des garnisons militaires du pays. Créée le 1er novembre 1958, l’armée guinéenne célèbre aujourd’hui ses 65 ans. A cette occasion, quelques agents des forces de défense et de sécurité ont accepté de répondre aux questions d’un journaliste de Guinee114. Ils ont salué les réformes menées par les autorités de la transition pour améliorer les conditions de vie et de travail des militaires et paramilitaires, mais aussi donner une meilleure image à l’armée guinéenne.
« C’est une fierté pour nous, parce qu’il y a eu d’importantes réformes au sein de l’armée », a-t-il déclaré Almamy Sékou Bangoura, secrétaire général de l’orchestre de l’armée. Il ajoute que « l’armée d’aujourd’hui est différente de celle d’hier, donc je suis très fier, très joyeux, et je souhaite bonne fête à tout le monde. Parce que ce n’est pas la fête de l’armée seulement, c’est la fête de tout le monde.
Je remercie le président, colonel Mamadi Doumbouya parce que c’est grâce à lui il y a eu ces réformes. Le rôle de l’armée, c’est défendre l’intégrité du territoire national, défendre les civils et leurs biens. Nous (les membres de l’orchestre militaire), on joue deux rôles dans l’armée : on est artistes en temps normal, et en temps de conflit, on peut aller intervenir sur le terrain ».
Même son de cloche chez Moussa Camara, agent de la gendarmerie nationale. Lui aussi a fait état de progrès importants enregistrés au sein de l’armée guinéenne.
« Aujourd’hui, on est contents, tous les militaires, parce que le commandant en chef des forces armées est en train de faire des réformes dans l’armée. On le soutient, on le suit avec le haut commandant de la gendarmerie nationale, le général de division Balla Samoura. Il y a d’importantes réformes dans l’armée actuellement. On a suivi plusieurs formations au compte de la gendarmerie. Aujourd’hui, l’armée guinéenne n’est pas la même que celle d’il y a quelques années.
Comme vous le savez, avant, on pouvait voir des militaires partout avec des armes même s’ils ne sont pas en service. En plus, on ne pouvait pas faire la différence entre un fantassin, un marin, qui est de la base militaire, mais actuellement, suite aux réformes, on fait cette différence. On remercie le président pour ces réformes, il a changé notre accoutrement et notre vie », s’est réjoui ce gendarme.
Mamadou Macka Diallo
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