Des travailleuses de l’usine Cash Holding devant Sékoutouréyah : « … pour qu’Alpha Condé essuie nos larmes »

Comme annoncé par votre quotidien en ligne, plusieurs dizaines de femmes étaient devant le palais Sékoutouréyah ce mercredi, 03 mars 2021, pour réclamer la réouverture de l’usine de transformation de noix de cajou. Usine fermée depuis 2018 par UBA.

Plusieurs dizaines de travailleuses de Cash Holding, c’est le nom de cette usine située à Kagbelen dans la commune urbaine de Dubréka, sont venues demander au président Alpha Condé d’user de tout son pouvoir pour favoriser la réouverture de l’usine.

Au milieu de la foule, Salma Nabé Ouwimana, porte-parole et représentante de la société internationale cash Wolding, a expliqué à la presse pourquoi elles sont là.

« Nous sommes là aujourd’hui. Nous voulons voir le père de la nation, le président Alpha Condé, pour qu’il nous vienne en aide, qu’il vienne essuyer les larmes aux yeux des femmes. Les femmes souffrent. La société a recruté plus de 400 femmes. Grâce à cette société beaucoup de femmes sont sorties dans la rue, elles subviennent aux besoins de leurs familles. Actuellement toutes ses femmes sont à la retraite comme ça. Elles ne font que pleurer », a indiqué Salma Nabé.

A l’en croire, ces femmes employées veulent reprendre le boulot pour rembourser la dette de la Banque UBA que leur société a contractée. Mais d’après la porte-parole « la banque refuse catégoriquement toute négociation avec nous ».

 Selon nos informations, c’est l’opérateur « Sans loi » qui veut racheter l’usine en question. C’est pourquoi la banque refuserait la négociation avec ces femmes.

 

Souleymane Bah pour Guinee114.com

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