Ce mercredi, 23 mars 2022, la structure Maak’com a poursuivi ses activités dans le cadre de la deuxième édition de l’événement “Médias Awards Guinée ” à l’université Kofi Annan de Guinée.
Cette année,163 journalistes et techniciens compétissent pour 22 prix repartis en quatre catégories. À cet effet, un panel a été animé par des spécialistes de l’information et de la communication devant plusieurs étudiants dans la salle de conférence de ladite université.
Aux micros des médias présents, le commissaire général de l’événement a donné quelques explications. “Nous sommes à quelques jours de la cérémonie de la consécration des journalistes Guinéens, la deuxième édition. Ça sera le samedi 26 mars, au chapiteau du palais (du peuple). En prélude donc de cette cérémonie, qu’on veut grandiose, on a prévu des panels. C’est l’une des nouveautés cette année parce que nous voulons chaque année innover. On veut rajouter des choses qui n’existaient pas à la précédente. Donc la deuxième édition, la nouveauté ce sont ces panels qu’on a décidé d’initier mais destinés aux étudiants. Parce que cette année parmi les nominés aux Médias Awards figurent des écoles de journalisme. Il y a par exemple deux écoles cette année qui sont parmi les nominés: l’ISIC de Kountia et l’université Mercure internationale. Ces deux universités compétissent dans une catégorie audiovisuelle qu’on appelle meilleur centre de formation en journalisme. Ce sont des reportages de chacune des universités prévues et sur la base desquels le jury va trancher. Ça c’est par exemple l’une des nouveautés cette année. Il y a le vote du public qui a lieu actuellement sur internet. Donc on a décidé que les étudiants viennent écouter les panelistes qu’on a choisi qui sont non de moindres. Et donc qui ont pu véhiculer un message autour d’un thème retenu qui est “le rôle du journaliste pendant une transition”, a expliqué Antoine Kourouma, commissaire général des Médias Awards Guinée.
Lamine Diawara, étudiant en licence2 Communication à l’ISIC de Kountia a participé aux débats. Il est revenu sur ce qu’il a pu capter.
“J’ai retenu pas mal de choses, surtout le plus important, ils ont mis un accent particulier sur le comportement d’un journaliste pendant cette période de transition. Donc, il faudrait que les sources d’informations soient claires et que le journaliste ne doit pas dire tout. Il ne doit pas par exemple susciter des expressions de révolte. Parce qu’une période de transition est une période fondamentale pour le développement d’un pays”, a-t-il souligné.
Hadja Mariama Diallo, étudiante en communication licence1 à l’université Kofi Annan de Guinée a également exprimé ses sentiments.
“C’est un grand honneur pour moi de participer à cet événement aujourd’hui au sein de notre université. Ça a été une opportunité pour moi de voir ces personnalités importantes du monde du journalisme en Guinée. On a eu à poser des questions et nous avons été satisfaits en quelque sorte”, a-t-elle mentionnée.
Mohamed Condé, Conseiller principal au ministère de l’information et de la communication, par ailleurs l’un des panelistes a invité les journalistes à être responsables dans le traitement de l’information en cette période transitoire pour éviter d’exposer le pays à des risques.
Rendez-vous est donné le samedi prochain pour les distinctions.
Mamadou Macka Diallo
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