Dialogue inter guinéen: «Nous sommes toujours prêts à dialoguer mais…» (Sidya Touré)

L’UFR (Union des Forces Républicaines) a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi, 14 janvier 2023 à son siège en présence de plusieurs de ses cadres. Depuis la Côte d’Ivoire, Sidya Touré qui dirige ce parti politique s’est exprimé sur la situation socio-politique de la Guinée, notamment le dialogue inter guinéen tenu récemment à Conakry. L’ancien Premier ministre a tout d’abord présenté ses vœux de nouvel an à ses militants.

«Je suis heureux de vous voir réuni au siège du parti pour marquer le début de la nouvelle année et faire comprendre à tout un chacun que l’UFR continue son chemin. Ce n’est pas ce qui se dit dans les quartiers ou bien dans les radios qui nous importe. Nous avons commencé ce travail depuis plus de vingt (20) ans, pourquoi ? Pour faire en sorte que notre pays puisse avancer, pour faire en sorte que notre pays puisse être mieux géré. Je me suis porté candidat à l’époque et jusqu’à présent parce que je peux faire le bonheur des Guinéens, parce que j’ai appris à gérer un pays. Cela s’apprend, je l’ai appris et c’est pourquoi je dis, j’ai une expérience et je vais faire en sorte que mon pays en profite», a entamé Sidya Touré, président de l’UFR.

Et d’ajouter: « …ne vous laissez pas distraire. Le dialogue ne peut pas avoir lieu sans nous tous. Nous, l’UFDG et même les partis du RPG se sont mis ensembles. C’est plus de quatre-vingt-dix pour cent (90%) de la population de la Guinée. On ne peut pas mettre ça à l’écart et puis dire qu’on est entrain de faire un dialogue. Ceux qui disent ça au CNRD ce qu’ils veulent les blaguer parce que sinon ça ne peut pas se faire. Donc, nous sommes toujours prêts à dialoguer mais dans le cadre de ce qui a été prévu même par le CNRD. C’est ça qui a été prévu et que la CEDEAO a donné son accord. On est contre personne, on veut le bien de la Guinée. Nous on ne parle pas contre les gens, on parle pour que la Guinée aille de l’avant ».

Le leader politique estime que les autorités actuelles n’ont pas réuni  les conditions de sécurité pour qu’ils (Sidya Touré, Cellou Dalein et autres) rentrent au pays.

Mamadou Macka Diallo

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